Karim Tabou devant le juge, un étudiant placé en détention provisoire

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Le militant Karim Tabou a été entendu par le Procureur près le tribunal de Bir Mourad Raïs, qui a transféré son dossier auprès du juge d’instruction près le même tribunal. Un étudiant, Massoum Mahieddine Abdelfateh, interpellé mardi 27 avril 2021, a été placé en détention provisoire par le tribunal de Bab El Oued, a annoncé le Comité National pour la Libération des détenus (CNLD). A Oran, 12 personnes, présentées devant le Procureur, devront être auditionnés par le juge d’instruction.

Le militant Karim Tabou a été placé en garde à vue mercredi 28 avril 2021 dans un commissariat à Chateauneuf (Alger). Le porte-parole de l’UDS, parti non agréé, était visé par une plainte de Bouzid Lazhari, président du Conseil national des Droits de l’Homme, hué et chassé par Karim Tabou et d’autres citoyens mardi, lors de l’enterrement de Me. Ali Yahia Abdennour.

L’ex-SG du FFS s’était présenté dans l’après-midi du mercredi. Il a été établi un PV avant d’être relâché vers 19H15. De retour au commissariat pour récupérer un document, il est alors placé en garde à vue. « Des instructions d’en haut », lui ont justifié les éléments de la police, selon les avocats de la défense.

Il a été présenté en compagnie de Slimane Hamitouche, interpellé mercredi soir à son domicile. Karim Tabbou a affirmé ne pas avoir proféré des insultes à l’égard de Bouzid Lazhari “mais avoir scandé des slogans, en dehors du cimetière, à la fin de l’enterrement”.

Ils sont accusés “d’incitation à attroupement non armé”, “attroupement non armé”, “insultes”, “outrage à corps constitué durant l’exercice de ses fonctions”, “atteinte au respect du aux morts dans les cimetières”, “autorisation de prise et publications d’image sans autorisation” et “atteinte à l’unité nationale”.

Un étudiant placé en détention provisoire

Massoum Mahieddine Abdelfateh a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Bab El Oued. Il avait été arrêté mardi 27 Avril 2021 à la marche avortée des étudiants d’Alger. Une perquisition au domicile familial, en sa présence, à Blida, a été opérée le lendemain.

A Oran, 12 personnes, dont Kaddour Chouicha, Jamila Loukal et le journaliste Said Bouddour ont été présentées devant le procureur près le tribunal d’Oran puis devant le juge d’instruction. Ils sont 15 personnes à être poursuivies, 3 en fuite à savoir. Deux étaient non-arrêtés à savoir Kaddour Chouicha et son épouse Jamila Loukil.

10 personnes en garde à vue depuis le 23, 25 et 27 avril, dont le journaliste Saïd Boudour.

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