Gaz algérien: l’espagnol Naturgy accepte une augmentation des prix… mais à une condition

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Gaz : l'équation complexe des contrats à long et court terme dans un marché en pleine transformation
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La compagnie de gaz espagnol Naturgy, annonce ce 12 septembre, le journal espagnol El Confidencial a accepté le principe d’augmentation des prix du gaz algérien. La durée du nouveau contrat reste, cependant objet de divergence. Les Espagnols souhaitent que ce prix soit appliqué seulement pour deux années, alors que la Sonatrach veut l’étaler jusqu’en 2024.

Citant des sources algériennes, le journal espagnol avance que “Naturgy a accepté la péréquation du prix du gaz qu’elle achète à Sonatrach, avec effet rétroactif à partir d’octobre-novembre 2021″.

El Confidencial affirme cependant, que ces négociations butent sur la durée du contrat. Alors que la Sontarach souhaite signer un contrat de trois ans, Naturgy veut, pour sa part se limiter à deux années avec les nouveaux tarifs.

Les divergences entre les négociateurs de la Sonatarch et ceux de la compagnie espagnole résident en l’état du marché dans l’avenir. Pour Naturgy, les prix du gaz reviendront à ce qu’ils ont été avant la crise ukrainienne, alors que Sonatrach table sur un prix élevé du gaz qui va jusqu’en 2024.

Le contrat reliant les deux compagnies devait s’étendre à 2030 mais l’avenant introduit à la demande du partenaire espagnol stipulait une révision des prix selon l’état du marché. Sonatrach et Naturgy devaient donc conclure un nouvel accord au plus trad début 2022 mais les espagnols, qui ont ralenti sciemment la négociation croyant pouvoir profiter d’une baisse des prix, ont été surpris par la crise ukrainienne et une augmentation insoupçonnable du prix du gaz.

Les espagnols font valoir l’argument que les compagnies italienne et française ENI et Engie n’ont signé de contrat que de courte durées et qu’aucune compagnie n’a signé pour l’année 2024.

Pour rappel, les prix du gaz sont à des sommets historiques, avec des niveaux en Europe qui ont atteint jusqu’à 15 fois son prix d’avant la crise (jusqu’à 300 euros MWh, contre 20 euros MWh au cours de la dernière décennie). 

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1 commentaire

  1. Voilà le pourquoi d’accorder à certains des contrats de deux années alors que pour l’Espagne , SONATRACH exige trois années. Il faudrait que les négociateurs de SONATRACH soient fermes avec tous les clients , notamment ces européens qui se croient centre du monde.
    Avec les espagnols , il ne faudrait pas lâcher , la proposition de SONATRACH ne doit pas être négociable.

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