Décès de Youssef Chaabane, un monstre sacré du cinéma égyptien

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Un des monstres sacrés de l'écran arabe tire sa révérence. Youssef Chaabane est décédé ce 28 février à l'âge de 90 ans des suites du Coronavirus.
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Un des monstres sacrés de l’écran arabe tire sa révérence. Youssef Chaabane est décédé ce 28 février à l’âge de 90 ans des suites du Coronavirus. Il avait été testé positif la semaine dernière et a été hospitalisé avant d’être admis en réanimation.

Surnommé “le gentleman méchant de l’écran”, Youssef Chaabane est né le 20 mai 1936 dans le quartier de Choubra du Caire.

Son père était concepteur d’annonce publicitaire dans l’une des plus grandes agences du pays. En raison de ses performances en dessein au collège il est envoyé au lycée El-Tawfikiya, spécialisé en enseignement des arts. A la fin de ces études secondaires il s’apprêtait à rejoindre la faculté des arts quand sa famille s’opposera à sa décision. Elle lui donnera le choix entre rejoindre l’école de police, la faculté de droit ou l’école militaire.

Youssef Chaabane, l’art un choix de vie

Le jeune Youssef Chaabane finit par s’inscrire à l’école militaire mais fera en sorte de rater le concours d’accès. Sa famille en eu vent et l’obligea à rejoindre la faculté de droit. Au cours de ces études, il a fait la connaissance d’autres étudiants intéressés par l’art comme l’acteur Karam Motaouie ou Said Abdel-Ghany. Lesquels l’invite à rejoindre la troupe théâtrale de la faculté.

Arrivé à la troisième année de droit, il abandonne ses études pour se consacrer complètement à celles théâtrales entamées en parallèlles. En 1962 il obtient son diplôme supérieur en art théâtrale.

Vers la fin des années soixante et durant les années soixante-dix l’acteur se verra attribuer de nombreux rôles centraux ou importants. Il va montrer sa réelle performance d’acteur plus d’une fois dans de nombreuses interprétations difficiles ou délicates comme dans le film ”Un incident d’honneur” (Hadit Charaf) en 1971.

Ses performances lui feront rejoindre rejoindre le “club” des figures méchantes célèbres du cinéma égyptien. Ainsi, il enchainera l’incarnation des rôles du mauvais garçon, le personnage machiavélique ou cruel dont la maîtrise exige d’importants efforts.

L’acteur tournera dans un grand nombre de séries télévisuelles, et il s’y consacrera quasi complètement à partir des années quatre-vingts dix.

Les Algériens se souviendront de lui, comme de son congénère, Ezzet El Alayli, dans de nombreux rôles dans des feuilletons à succès comme “le miel et les larmes” (Al chahd we al doumoue)” dans les années 80, celui “Raaft Al Haggan” dans les années 90 et plus récemment dans “La réalité et l’illusion” (El Hakika Wa Sarab) à coté de Fifi Aabdou en 2003.

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