Brahim Merad, Médiateur de la République, a présenté, lors du Conseil des ministres, réuni ce dimanche 30 janvier, un exposé sur la situation des projets en suspens.
Lors du Conseil des ministres du 21 novembre 2021, le président de la République a donné instruction sur le suivi et le traitement , “au cas par cas”, des projets en souffrance au niveau national.
Selon un communiqué de la Présidence de la République, le Médiateur de la République a annoncé la levée des obstacles sur 915 projets, soit une hausse de 38 projets par rapport au bilan présenté lors du dernier Conseil des ministres, et la délivrance de toutes les autorisations nécessaires. “Les 915 projets permettront la création de 52.187 postes d’emplois directs dans 46 wilayas”, est-il précisé.
“Clarifier” la nature des projets
Après cet exposé, le président Tebboune a ordonné de clarifier la nature des projets dans tous les secteurs, d’élaborer des rapports précis et détaillés concernant les chiffres, et de faire la distinction entre les petits et les grands projets.
Lors du Conseil des ministres du 16 janvier 2022, le chef de l’Etat a demandé à ce que l’exposé sur l’opération de recensement inclue “avec précision et en toute transparence”, à chaque réunion du Conseil des ministres, la localisation, la nature des projets, les types d’obstacles et le nombre des postes réellement créés, “et ce, pour mettre en exergue l’efficacité de l’opération d’élimination des obstacles administratifs se dressant devant tout projet d’investissement”.
La valeur financière totale des projets toujours non précisée par Brahim Merad
L’opération de recensement doit, selon lui, distinguer entre les projets en suspens générateurs de richesse à valeur ajoutée, de postes d’emploi effectifs et les projets en suspens pour de simples raisons techniques.
Il a également donné des instructions pour inclure dans l’exposé du médiateur de la République, la valeur financière en monnaie nationale et en devise, des projets d’investissement objet de déblocage.
Dans son dernier exposé, Brahim Merad n’a pas fourni de données sur la valeur financière totale des 915 projets débloqués, comme il n’a pas communiqué la nature des projets et les secteurs d’activités.
