Une soirée hommage à la journaliste palestinienne Shireen Abou Akleh sera organisée le mercredi 22 juin 2022 à Villa Abdellatif à Alger.
L’événement est organisé par L’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel (AARC) en collaboration avec le Centre National de Cinéma et de l’Audiovisuel (CNCA) et la participation du Centre culturel palestinien du patrimoine populaire.
Rose & Bougie pour Shereen زهرة و شمعة لشيرين se tient à partir de 19 h 30, quarante jours après l’assassinat par l’armée isarélienne de la journaliste palestinienne Shireen Abou Akleh dans le camp de Jénine en Cisjordanie occupée.
Un allumage de bougies est prévu sur place pour rendre hommage à la correspondante de la chaîne qatarie Al Jazeera tuée d’une balle dans la tête alors qu’elle exerçait son métier de reporter en portant le gilet pare balle portant l’inscription “Press”.
Projection du film “Palestine stereo”
L’AARC a également prévu de projeter le long métrage palestinien « Palestine Stereo » de Rashid Mashrawi. Sorti en 2013, ce film narre l’histoire de deux jeunes Palestiniens qui décident de quitter Ramallah pour vivre à l’étranger. L’amie de l’un d’eux tente de les empêcher d’abandonner leur terre natale.
Durant la soirée hommage, une interview filmée de Shireen Abou Akleh, réalisée par Al Jazeera, sera présentée au public ainsi que des témoignages d’amis faits à travers des enregistrements vidéo. Au programme aussi, un récital musical de Sensabyl Beghdadi, un joueur d’oud originaire d’Ain Sefra, et une exposition d’habits traditionnels palestiniens.
Plus d’un mois après l’assassinat de Shireen Abou Akleh, dénoncé partout dans le monde, l’enquête piétine toujours sur les motifs de ce crime. Vendredi 17 juin, l’armée israélienne s’est contenté de dire que “les résultats” de son “enquête” ont abouti au fait que “la journaliste n’avait pas été délibérément tuée par des soldats israéliens”. “Et on ne peut pas déterminer si elle a été tuée par un tireur palestinien qui a tiré sans discernement dans sa zone ou par un soldat israélien sans le vouloir”, a ajouté l’armée israélienne sans apporter la moindre preuve.
Le réseau Al Jazeera a ouvertement accusé “les forces d’occupation israéliennes” d’avoir “tué de sang froid” la journaliste” et demandé à la communauté internationale de condamner “un crime horrible, qui viole toutes les lois et conventions”.
