Naïma Salhi dément avoir été convoquée par la Gendarmerie

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Tribunal de Chéraga: Naïma Salhi, présidente du PEP, condamnée à six ans prison ferme
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La députée Naïma Salhi, présidente du Parti pour l’équité et la proclamation (PEP), a catégoriquement démenti avoir été convoquée ou entendue par la Gendarmerie nationale (GN), suite à une plainte déposée par des avocats pour “propos racistes et haineux”.

Dans un post Facebook diffusé jeudi 10 septembre, l’avocat Soufiane Dekkal a affirmé que la députée a été « convoquée depuis quelques temps par la brigade de sa circonscription. Elle a fini par se présenter pour qu’elle soit entendue, cette semaine, sur les faits qui lui sont reprochés”.

Les plaignants, Salim Chait, militant politique ainsi que les vocats Kader Houali et Soufiane Dekkal, avaient été entendues en mars 2020, afin de préciser l’objet de leur plainte. Il s’agit de plusieurs déclarations de Naïma Salhi, à travers des publications Facebook et des vidéos, diffusées parfois en direct sur la page officielle de son parti, visant notamment les habitants de la région de la Kabylie ou encore les manifestants du Hirak.

La plainte a été déposée cela fait plus d’une année, rappelle Me. Dekkal. Le même avocat croyait même savoir que “le procès de la présidente du PEP ne sera qu’une question de jours”.

L’un des trois plaignants appelle par la suite le ministère de la Justice à lever l’immunité parlementaire de la députée.

Naima Salhi dément

Samedi matin, le 12 septembre 2020, la députée a démenti, dans une vidéo, avoir été convoquée. “Vous n’avez pas honte de mentir et dire que je suis convoquée par la brigade de la gendarmerie à Cheraga”, s’est-elle indignée, dans la vidéo postée sur sa Facebook.

Naïma Salhi a aussi menacé les plaignants, qui ont remis en cause la légitimité de son siège au Parlement, de les poursuivre en justice, avant de les accuser, à son tour, de “racisme”. “Qui vous a donné votre diplôme? Qui vous a permis d’être avocat alors que vous mentez à ce point (…) Il faut lui enlever son agrément”, criait-elle.

Contacté par 24H Algérie, Me. Soufiane Dekkal, après avoir précisé que la députée, qui jouit d’une immunité parlementaire, est “libre de démentir ou pas”, a d’abord campé sur ses positions. “Nous suivons la procédure au tribunal et nous avons nos sources”, a-t-il déclaré.

Néanmoins, s’il a affirmé dans son post de jeudi que Naïma Salhi a été entendue, il nuance, cette fois-ci. “La députée a été convoquée. Après, j’ignore si elle s’est rendue chez la Gendarmerie nationale ou pas”, fait-il.

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