Mort de Gorbatchev, le dernier président de l’URSS

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Mort de Gorbatchev, le dernier président de l'URSS
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Mikhail Gorbatchev, dernier président de l’Union soviétique est mort ce 30 août à l’âge de 92 ans.

«Aujourd’hui dans la soirée (mardi), après une longue maladie grave, Mikhaïl Sergueïvitch Gorbatchev est décédé», a indiqué l’Hôpital clinique centrale (TSKB) dépendant de la présidence russe.

Né le 2 mars 1931 à Privolnoïe dans l’actuel kraï de Stavropol a dirigé l’URSS entre 1985 et 1991. Accédant au poste de Secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique le 11 mars 1985, Gorbatchev tente d’insuffler une nouvelle jeunesse à l’économie de l’URSS. Il s’efforce de sauver le système par des réformes structurelles très profondes par rapport aux principes léninistes classiques. Ses réformes donnent des résultats plutôt mitigés. La Prestroïka (restructuration économique) n’a pas atteint les objectifs escomptés, aggravant les pénuries de biens de consommation et les inégalités sociales, entraînant un mécontentement populaire. Son gouvernement apparut trop modéré pour des réformateurs, partisans d’une économie libérale, et trop réformateur pour ceux qui souhaitaient un retour au communisme.

Gorbatchev prend l’initiative des traités de désarmement et propose en 1986 propose un plan d’élimination des armes nucléaires à l’horizon 2000.

En 1990, il reçoit le prix Nobel de la paix pour sa contribution à la fin de la guerre froide. Gorbatchev quitte la direction du Parti communiste de l’Union soviétique le 24 août 1991

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1 commentaire

  1. Gorbatchev est parti après avoir destructuré le monde soviétique . Il s’est montré très faible face aux américains sur deux sujets :
    – déstructuration de l’URSS,
    – Dissolution du pacte de Varsovie face à l’OTAN qui s’est redéployee vers l’Est.
    Petits rappels , a Moscou, le 9 février 1990, le secrétaire d’État américain James Baker multiplie les promesses devant Édouard Chevardnadze, le ministre des affaires étrangères soviétique, et M. Gorbatchev. Ce dernier explique que l’intégration d’une Allemagne unie dans l’OTAN bouleverserait l’équilibre militaire et stratégique en Europe. Il préconise une Allemagne neutre ou participant aux deux alliances — OTAN et pacte de Varsovie —, qui deviendraient des structures plus politiques que militaires. En réponse, M. Baker agite l’épouvantail d’une Allemagne livrée à elle-même et capable de se doter de l’arme atomique, tout en affirmant que les discussions entre les deux Allemagnes et les quatre forces d’occupation (États-Unis, Royaume-Uni, France et URSS) doivent garantir que l’OTAN n’ira pas plus loin : « La juridiction militaire actuelle de l’OTAN ne s’étendra pas d’un pouce vers l’est », affirme-t-il à trois reprises.
    En juillet 2015, Poutine esquisse un rictus en évoquant cet épisode majeur de l’histoire des relations internationales : « Rien n’avait été couché sur le papier. Ce fut une erreur de Gorbatchev. En politique, tout doit être écrit, même si une garantie sur papier est aussi souvent violée. Gorbatchev a seulement discuté avec eux et a considéré que cette parole était suffisante. Mais les choses ne se passent pas comme cela ! »
    Mais ce qui déstabiliser les États Unis , c’est lors de son premier déplacement à l’étranger en tant que secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique, à l’automne 1985 à Paris, M. Gorbatchev lance sa formule de « maison commune européenne » à l’intention des dirigeants ouest-européens. Le choix de la capitale française n’est pas anodin. Charles de Gaulle avait défendu l’idée d’une Europe allant « de l’Atlantique à l’Oural »
    Cette idée destabisera les États Unis qui ont peur de voir le centre du monde basculer vers ce géant qui allait se constituer. Dommage que Gorbatchev est tombé dans le piège américain en desintegrant l’URSS . Nous comprenons maintenant les tenants et aboutissants de cette crise en Ukraine et pourquoi les américains veulent l’anéantissement de la Russie et surtout l’éclatement de l’Union Européenne : il faudrait bien réfléchir,.

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