Dire l’Algérie et saluer Beyrouth

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Dire l’Algérie et saluer Beyrouth
Illustration de Sasan Nasrnia
Google Actualites 24H Algerie

La neige était tombée sur les montagnes. Trump avait sonné le glas. El Qods ne nous appartenait plus. Les rues et les facultés des pays arabes s’embrasaient de cet amour quelquefois oublié voire renié et que l’actualité rappelait régulièrement à nos mémoires ingrates. 

Depuis quand déjà la première guerre du Golfe ?

Depuis quand la deuxième guerre du Golfe ?

Et L’Irak ? Et la Libye ? Et la Syrie ?

Les guerres envahissaient notre quotidien et même notre imaginaire, la boussole ne montrait plus l’est.

Depuis quand le Hirak ?

Depuis quand Octobre à Beyrouth ?

Parfois elle reste des heures à observer l’horizon, elle a la mine triste de celle qui sait qu’ils avaient menti. Certains étaient planqué derrière leur intelligence, leur culture et toujours leur cupidité . Leur esprit avait l’odeur du bois piqué par les charançons . leurs paroles, leurs regards, leurs amertumes décapaient nos espérances loin des soleils et des lunes qui ne leurs appartenaient pas. Leurs regards étaient figés et leurs reflets avaient le remous intrigant et glauque.

À quoi bon tenir la rampe pour passer d’un monde à l’autre et y devenir un de ces grands abîmés absurdes ? Pourtant l’automne, cette douceur qui mettait en désordre les pensées et les posait en tas, à côté de nos escaliers . 

Le ciel semblait alors rangé dans un tiroir cassé, mêlé aux pétales séchées et les conversation étaient pleine de trous, de fossés, de rigoles et de failles. 

La rivière gardera sa mélancolie, elle négociera l’espoir des jours à venir. 

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