Après la Pologne et la Suède, la République Tchèque refuse d’affronter la Russie en match barrage qualificatif à la coupe du monde de football prévu au Qatar l’automne 2022.
L’argument n’est pas sportif, mais politique. Ces trois pays font partie du front anti-russe après l’engagement par le président Vladimir Poutine des troupes dans une opération militaire en Ukraine depuis le jeudi 24 février 2022.
“Le comité exécutif de la fédération tchèque, les membres du personnel et les joueurs de l’équipe nationale ont convenu qu’il n’est pas possible de jouer contre l’équipe nationale russe dans la situation actuelle, pas même sur un terrain neutre. Nous voulons tous que la guerre prenne fin le plus rapidement possible” explique la Fédération tchèque dans un communiqué, publié ce dimanche 27 février.
La Pologne a également annoncé ne pas affronter la Russie en match barrage pour les mêmes raisons. La rencontre est prévue pour le 24 mars prochain à Moscou, selon le calendrier de la FIFA, Fédération internationale de football. Cette décision est soutenue par la star polonaise du club allemand Bayern Munich, Robert Lewandowski.
La FIFA n’a pas encore réagi
« C’est la bonne décision ! Je ne peux pas imaginer jouer un match avec l’équipe nationale russe dans une situation où l’agression armée en Ukraine continue. Les footballeurs et les fans russes ne sont pas responsables de cette situation, mais nous ne pouvons pas prétendre que rien ne se passe”, a écrit Robert Lewandowski dans un message publié sur son compte Twitter.
Adversaires potentiels des Russes au match suivant, les Suédois ont aussi annoncé qu’ils ne joueraient pas contre les Russes “quel que soit l’endroit où la rencontre aura lieu”. Le match contre la Russie est prévu le 28 mars 2022 en cas de succès contre la République Tchèque. “Quoi que la Fifa décide, nous ne jouerons pas contre la Russie en mars”, a déclaré Karl-Erik Nilsson, président de la fédération suédoise de football, dans un communiqué. Cette Fédération a exhorté la FIFA à annuler les matches de barrage auxquels la Russie participe .
La FIFA n’a toujours pas réagi à ces annonces mais le calendrier est maintenu. Théoriquement, les équipes qui refusent de jouer des matches de compétition officielle de football doivent être sanctionnées. De ce point de vue, la Russie gagne les matches par forfait et se qualifie en coupe du monde.
L’italien Gianni Infantino, président de la FIFA, a condamné “le recours à la force de la Russie en Ukraine” et “l’usage de la violence pour résoudre les conflits”. Une position politique aussi.
L’UEFA (Union européenne des associations de footbal) a, pour rappel, déclaré que tous les matches internationaux devant se dérouler en Russie ou en Ukraine devraient être déplacés vers un lieu neutre.
Le gouvernement suédois a appelé samedi 26 février à une exclusion totale de la Russie de toutes les compétitions sportives par les pays de l’Union européenne (UE).
De tout temps , le monde occidental et ses valets font du sport à la carte. Si ces pays ne veulent pas rencontrer la Russie , même en terrain neutre, c’est un forfait déclaré.
Pourquoi autant de haine envers un pays qui a toujours dénoncé et combattu l’injustice ?
Toutes les sanctions prises ne suffisent elles pas pour enjoindre des compétitions sportives ? Il en est ainsi ces dernières années où la Russie fut obligée de participer à des compétitions sportives sous le signe de ROC sans hymne national comme si ces russes n’ont a pas été les libérateurs de cette Europe qui devait être effacée par Hitler.
La Russie restera une grande puissance dans tous les domaines et au diable vos sanctions.
Plus de la moitié de la population mondiale ( Inde , Chine et Bresil) est derrière ce grand pays qui s’est lancé dans l’élimination des dernières poches du nazisme.