Variant Omicron : l’OMS alerte sur une « potentielle » résistance aux vaccins

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Identifié dans plus de soixante pays, le variant Omicron se propage à une « vitesse phénoménale », a souligné le ministre de la santé britannique, lundi, estimant qu’il représentait quelque 40 % des infections à Londres.

Le variant Omicron du nouveau coronavirus poursuit sa progression fulgurante dans le monde, et notamment outre-Manche. Au lendemain de nouvelles restrictions annoncées dimanche pour limiter « un raz-de-marée » à venir, incitant la population à se faire vacciner, le premier ministre britannique a déclaré, lundi 13 décembre, qu’un premier patient était mort après avoir contracté le variant Omicron. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé a transmis de nouveaux éléments sur ce mutant du coronavirus.

L’OMS signale une diffusion rapide et un « potentiel échappement immunitaire »

Identifié dans plus de soixante pays, le variant Omicron pourrait opposer une forme de « résistance » au vaccin et bénéficier d’une diffusion rapide, mais les données cliniques sur la sévérité des cas de Covid-19 qu’il déclenche restent parcellaires, selon l’OMS.

Dans une note technique publiée dimanche, l’organisation onusienne installée à Genève réaffirme son évaluation initiale d’un risque général « très élevé » associé à ce variant préoccupant, et prévient que des données préliminaires laissent supposer qu’il y a une augmentation des cas de réinfection en Afrique du Sud, l’un des premiers pays dans lesquels ce variant a été identifié. « Ces données suggèrent un phénomène potentiel d’échappement immunitaire et des taux élevés de transmission, ce qui pourrait se traduire par de nouvelles flambées épidémiques avec des conséquences graves », observe l’OMS.

Il semblerait que les anticorps des personnes vaccinées contre le Covid-19 ou ayant déjà été infectées par le coronavirus ne soient pas suffisants pour « neutraliser » une contamination par le variant Omicron, qui présenterait potentiellement une aptitude accrue à réinfecter des personnes pourtant supposées pouvoir développer une réponse immunitaire contre ce virus.

En ce qui concerne les cas de Covid-19 résultant d’une contamination par le variant Omicron, les premières données suggèrent qu’il pourrait s’agir de formes moins sévères que celles liées aux infections par le variant Delta, actuellement largement majoritaire à travers le monde, notamment en France. « Mais des données supplémentaires sont nécessaires pour comprendre le profil de sévérité » précis de ce variant, note l’OMS.

« Même si la sévérité [des cas de Covid-19 associés à Omicron] venait à être moins importante que pour le variant Delta, nous prévoyons que les hospitalisations augmentent du fait de sa transmissibilité accrue », prévient l’OMS en soulignant que les risques sont donc non négligeables pour les systèmes de santé ainsi qu’en matière de nombre de décès.

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