Valorisation des déchets: atteindre un taux de 30% en 2035 contre 7% actuellement

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Valorisation des déchets: atteindre un taux de 30% en 2035 contre 7% actuellement
Valorisation des déchets: atteindre un taux de 30% en 2035 contre 7% actuellement
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La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Nassira Benharrats a indiqué, dimanche à Alger, que lancement du projet d’appui aux filières de valorisation et de recyclage des déchets a pour principal objectif d’atteindre une moyenne de valorisation des déchets de 30% d’ici 2035 contre une moyenne actuelle ne dépassant pas 7%.

Dans une allocution à l’occasion du lancement de ce projet en partenariat avec l’Agence de coopération allemande (GIZ), Mme Benharrats a précisé que “la valorisation des déchets en Algérie est assurée actuellement à hauteur de 7 %”, ajoutant que “les principaux défis consistent à assurer le tri et la gestion des déchets en tant que produit secondaire valorisable, avec l’objectif d’atteindre un taux de 30% d’ici 2035”.

Affirmant que le recyclage des déchets était un créneau d’investissement prometteur, la ministre a relevé que le recyclage de ces produits pourra créer une valeur de 100 milliards de da/an, conformément à un programme structurel fort basé sur l’économie du savoir, la numérisation et une large participation des startup pour renforcer le réseau des micro-projets dans le domaine des métiers verts et de l’économie circulaire.

Dans ce sens, Mme. Benharrats a insisté sur l’impératif d’interdire l’exportation de tous les produits secondaires recyclables, tout en renforçant les filières de valorisation des emballages, des pneus, des batteries, des huiles usagées ainsi les produits pharmaceutiques périmés.

Pour la ministre de l’Environnement, la mise en place de mécanismes efficaces pour la mise en oeuvre de cette vision est tributaire de la création de la richesse et des métiers verts basés essentiellement sur les start-up et l’économie du savoir qui reposent sur trois principaux axes, avec à leur tête la mutation énergétique, le passage à l’économie circulaire pour réduire le gaspillage des ressources et la création de secteurs générateurs de richesse et d’opportunités d’emploi.

Le troisième axe principal concerne la transition vers l’écocitoyenneté par la mise en place d’une stratégie nationale de communication et de sensibilisation en matière environnementale, a ajouté la ministre.

De son côté, la directrice résidente de l’Agence de coopération allemande “Giz” en Algérie, Ella Schieber, a estimé que le projet d’appui aux filières de valorisation et de recyclage des déchets visait essentiellement à créer une économie circulaire, et, donc, des emplois permanents.

L’Agence de coopération allemande est présente en Algérie depuis une quarantaine d’années. Elle oeuvre, en collaboration avec les autorités algériennes, à la création de projets innovants dans le domaine de la valorisation et du recyclage des déchets pour une économie circulaire forte.

Pour sa part, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne à Alger, Andreas Fiedler, a fait savoir que le tri et le recyclage des déchets en Allemagne avaient favorisé, dès la fin des années 1990, l’émergence d’un secteur industriel à part entière, dont le financement incombe aux producteurs.

Fort de cette expérience, ce partenariat technique contribuera à l’amélioration du cadre de vie des citoyens à travers la valorisation et le recyclage des déchets, a-t-il souligné.

A cette occasion, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne à Alger a tenu à saluer les “bonnes” relations qu’entretiennent les deux pays.

Par APS.

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