Guerre en Ukraine: Poutine pose ses conditions avant le règlement de la crise

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Guerre en Ukraine: Poutine pose ses conditions avant le règlement de la crise
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Le président russe Vladimir Poutine a, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron, posé ses conditions pour l’arrêt de l’offensive militaire en Ukraine.
L’échange téléphonique s’est fait, selon l’Elysée, à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky.   Pendant plus d’une heure, les chefs d’Etat de Russie et de France ont discuté de l’évolution de la situation après la décision de Moscou de mener une action militaire d’ampleur en Ukraine, le 24 février 2022.


« Au président Poutine, j’ai réitéré la demande de la communauté internationale de mettre fin à l’offensive russe contre l’Ukraine, et insisté sur la nécessité de mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiatement », a écrit Emmanuel Macron sur Twitter.
Et d’ajouter :« Pour prévenir l’aggravation de la situation, j’ai proposé au président Poutine de rester en contact dans les jours qui viennent. Nous reprendrons les échanges ».


Moscou évoque ses « intérêts légitimes » en matière de sécurité

Selon l’Elysée, Macron a demandé à Poutine l’arrêt « des frappes contre les civils, la préservation de toutes les infrastructures civiles et la sécurisation des axes routiers en Ukraine ».
Poutine aurait, selon la même source, montré une volonté de s’engager à propos de ces demandes. Dès le début de l’offensive en Ukraine, le ministère de la Défense russe a précisé que les zones civiles et les quartiers résidentiels ne seraient pas ciblés par les bombardements.
Vladimir Poutine a, de son côté, indiqué que le règlement de la crise ne sera possible que si « les intérêts légitimes de la Russie en matière de sécurité » étaient pris en compte de manière inconditionnelle. Poutine a ajouté que de la Russie exige la reconnaissance de sa souveraineté sur la Crimée, annexée en 2014.

Le chef d’Etat russe a également exigé, selon un communiqué du Kremlin, « la démilitarisation et la dénazification de l’Etat ukrainien et la garantie de son statut neutre » avant toute discussion sur la fin du conflit.

« La menace vient des nationalistes ukrainiens », selon Poutine« 

Vladimir Poutine a déclaré à Emmanuel Macron que la partie russe était ouverte à la discussion avec les représentants de l’Ukraine et qu’elle espérait qu’elles aboutissent aux résultats désirés. La menace vient des nationalistes ukrainiens qui utilisent les civils comme boucliers humains et bombardent les villes du Donbass, a soutenu Poutine lors de sa conversation avec Macron. Le Président russe a souligné que les forces armées russes ne menaçaient pas les civils et ne ciblaient pas les infrastructures civiles », écrit le site d’information russe Sputnik.


Des discussions sont actuellement en cours entre russes et ukrainiens à Gomel ( à 282 km au sud-est de Minsk) en Biélorussie. L’Ukraine réclame un cessez-le-feu « immédiat » et le retrait des forces russes. Volodymyr Zelensky a signé un document devant les caméras demandant « une adhésion immédiate » de l’Ukraine à l’Union européenne (UE). 

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2 Commentaires

  1. S’étonner de la position de Poutine ? Non , car la réalité du terrain est bien là. À ceux qui douteraient de l’affiliation idéologique d’Azov ( groupe neonazi ukrenian), rappelons que le bataillon arbore la « Wolfsangel », le « crochet du loup », inversé aux couleurs bleues et jaunes de l’Ukraine, qui fut le logo du parti ukrainien fasciste Svoboda et qui n’est autre qu’un symbole utilisé par la division Waffen SS Das Reich pendant la Seconde Guerre mondiale. En 2010, Andriy Biletsky, premier commandant du bataillon et ancien parlementaire ukrainien, avait déclaré que l’objectif national de l’Ukraine était de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale […] contre les Untermenschen [sous-hommes, ndlr] dirigés par des Sémites. » Ses milices manifestent, pèsent parfois sur la société. Un mouvement très discipliné comme le régiment d’Azov (largement russophobe d’ailleurs) qui avait repoussé les séparatistes prorusses à Marioupol, a été intégré dans la Garde nationale, sous commandement du ministère de l’Intérieur. Mais Azov s’est largement dénazifié. Les extrémistes y sont minoritaires et il n’accueille plus de volontaires suprémacistes blancs étrangers.

    Guère étonnant donc qu’avant la guerre en Ukraine, le groupe fît même partie de la liste noire des entités bannies par Facebook. Au sein de cette liste, il côtoyait un casting séduisant, aux côtés de l’État islamique* et du Ku Klux Klan. Ambiance.

  2. Comment régler un problème créé de toute pièce par les États Unis ? L’ancien Premier ministre ukrainien Mykola Azarov a fait part des projets de l’Otan de déclencher une Troisième Guerre mondiale, dont le rôle clé était destiné à Kiev. L’opération russe en Ukraine a permis de sauver des milliers de vies, souligne l’homme politique. Et d’ajouter que “depuis décembre 2021 la Russie obtenait des données sur les projets de l’Otan de déployer sur le territoire ukrainien quatre brigades de militaires (deux au sol, une en mer et une dans les airs).
    la brigade aérienne a la capacité de transporter des ogives nucléaires. L’Otan voulait s’entendre sur ce déploiement de troupes lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’Onu à l’été 2022. Ensuite, très probablement vers la fin de cette année, ils auraient provoqué un conflit et auraient débuté des actions militaires à grande échelle contre la Russie avec utilisation d’armes nucléaires », a indiqué Mykola Azarov.

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