Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme
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L’homme d’affaire Ali Haddad a écopé d’une peine de 18 ans de réclusion après un procès qui a duré plus d’une semaine au tribunal de Sidi M’Hamed à Alger. Le juge a décidé de la saisie de tous les biens et comptes bancaires du patron du groupe ETRHB avec paiement d’une amende de 8 millions de dinars.

Dans la même affaire, les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnés à 12 ans de prison. Ils doivent verser une amende de deux millions de dinars chacun. Le juge a prononcé une peine de 10 de prison à l’encontre de l’ancien ministre des Travaux public Amar Ghoul.

Les deux autres ministres Boudjemaa Telai et Amara Benyounes ont écopé chacun de trois ans de prison alors que Abdelkader Ouali, ancien ministre, a été condamné à 5 ans. L’ancien ministre des Transport Abdelghani Zâalane a, lui, écopé d’une peine de trois ans de prison. Deux ans de prison pour les deux anciens ministres de l’Industrie Beda Mahjoub et Youcef Yousfi. L’ancien ministre de l’Industrie Abdesselam Bouchouareb, en fuite à l’étranger, a été condamné par contumace à 20 ans de réculsion. Un mandat d’arrêt international a été lancé à son encontre. Le juge a condamné les frères d’Ali Haddad, Rebouh, Omar, Sofiane, Mohamed et Meziane à 4 ans de prison chacun avec versement d’une amende de 8 millions de dinars chacun et saisie de leurs biens.

Les directeurs des ports relaxés

Les anciens walis d’El Bayadh et d’Annaba, Abdallah Benmansour et Mohamed Slimani ont écopé d’une peine de deux ans de prison. Le tribunal a prononcé la relaxe pour les directeurs des ports poursuivis dans l’affaire (Mostaganem, Djendjen, Annaba, etc).

Les sociétés du groupe Haddad doivent également verser 32 millions dinars au trésor public à titre de dédommagement des pertes subies. Ali Haddad, les anciens ministres et walis étaient poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation : blanchiment d’argent, obtention de privilèges, d’avantages et de marchés publics en violation de la législation, dilapidation de deniers publics, abus de fonction, conflits d’intérêt et corruption dans la conclusion de marchés publics, trafic d’influence et octroi d’indus avantages. Les anciens ministres Amar Tou, Karim Djoudi et Abdelkader Bouazgui ont obtenu un non lieu dans l’affaire.

Le tribunal a interrogé Ali Haddad et les anciens ministres sur les nombreux marchés (plus de 100) obtenu par le groupe Ali Haddad à partir de 2000 et sur les 450 crédits bancaires non remboursés dont le montant dépasse les 200.000 milliards de centimes, selon l’ordonnance de renvoi. Ouyahia et Sellal ont déclaré devant le juge qu’ils n’avaient rien signé et que les décisions d’obtention de marché en gré à gré étaient prises en Conseil des ministres ou par l’ex-président Abdelaziz Bouteflika lui même. Les avocats ont exigé la convocation de l’ex-chef d’Etat et de son frère Saïd dont ali Haddad était proche. Demande rejetée par le tribunal. Après Ali Haddad, le tribunal d’Alger va ouvrir le dossier d’un autre homme d’affaire, Mahieddine Tahkout sur, entre autres, les contrats et les privilèges obtenus dans le secteur du transport universitaire. 

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