Palestine, Sahara Occidental, Etat de droit … les déclarations de Tebboune à l’ONU

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Palestine, Sahara Occidental, Etat de droit ... les déclarations de Tebboune à l'ONU
Palestine, Sahara Occidental, Etat de droit ... les déclarations de Tebboune à l'ONU
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Le président Abdelmadjid Tebboune a réitéré la position algérienne vis-à-vis de la cause palestinienne, ce mercredi 23 septembre 2020 dans une allocution par visioconférence, à l’occasion du débat général marquant les travaux de la 75e session ordinaire de l’Assemblée général de l’Organisation des Nations Unies. “La cause palestinienne est sacrée, voire la mère de toutes les causes pour l’Algérie et son peuple”, a-t-il affirmé. Lors de son intervention, le Chef de l’Etat a également évoqué la question du Sahara occidental, la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent ainsi que la “consécration de l’Etat de droit” en Algérie.

“Nous réitérons notre soutien au peuple palestinien et sa cause juste, ainsi que son droit inaliénable à établir un état indépendant avec Al-Qods comme capitale. Notre conviction est que le règlement de cette cause est la clé de la stabilité au Moyen-Orient”, a déclaré M. Tebboune.

En matière de diplomatie, il a également réitéré les positions algériennes sur les questions régionales et internationales d’intérêt, notamment les crises en Libye et au Mali où l’Algérie déploie d’importants efforts pour leur règlement pacifique.

“L’Algérie a toujours œuvré au rapprochement entre frères en Libye, les invitant à adhérer de manière constructive au processus politique sous l’égide de l’ONU pour sortir de la crise, conformément à la volonté du peuple libyen et loin de toute ingérence étrangère qui porterait atteinte à sa souveraineté. Se félicitant des deux récentes annonces de cessez-le-feu, l’Algérie invite les parties concernées à les concrétiser, sans délai, sur le terrain”, a-t-il rajouté.

A propos du Sahara Occidental, il a appelé à accélérer le processus de négociation entre les parties concernées, regrettant le retard accusé dans la désignation d’un émissaire onusien”, depuis la démission de Horst Köhler en mai 2019. Il a également appelé à appliquer les décisions du Conseil de sécurité sur la tenue d’un référendum d’autodétermination, un processus renvoyé depuis 29 ans.

Concernant le Mali, le Chef de l’Etat a déclaré que l’Algérie “suit de près la situation délicate au Mali, pays voisin et frère et aspire à un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers une période de transition consensuelle consacrant la volonté et les aspirations du peuple malien à la sécurité, à la stabilité et au développement”.

“Mon pays reste convaincu que l’Accord de paix et de réconciliation nationale, issu du processus d’Alger, demeure le cadre idoine pour relever les défis de la gouvernance politique et du développement économique dans ce pays frère, avec un accompagnement sage et sincère de la communauté internationale”, a-t-il dit.

Il a aussi exhorté, lors de son allocution, à “renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, avec l’exécution des accords internationaux sur la question, notamment sur la récupération de l’argent détourné des peuples”.

Le président algérien a également insisté sur la “nécessité d’accélérer la réforme de l’ONU et en particulier le Conseil de sécurité, et à renforcer le multilatéralisme pour faire face aux multiples défis, tels que la pauvreté, le développement, les maladies, la traite des personnes, le changement climatique et la lutte contre le terrorisme”.

“Le rôle et les performances de notre organisation, créée au lendemain d’une terrible tragédie humaine, continuent d’osciller entre réussite et échec, à la lumière de défis internationaux multiples et croissants, qui ont mis à nu de nombreux dysfonctionnements dans l’ordre mondial, notamment en la conjoncture sanitaire actuelle”, a-t-il déclaré dans son allocution.

“Consacrer un état de droit”

Au plan interne, le président a indiqué qu’en dépit de la conjoncture sanitaire difficile, l’Algérie a franchi, “ces derniers mois, de grands pas dans le processus de réformes politiques et socioéconomiques pour construire une Algérie nouvelle, forte, sécurisée et prospère”.

L’Algérie, rajoute-t-il, est “pleinement engagée dans une ère nouvelle, au lendemain d’un mouvement pacifique, civilisé et béni du peuple algérien, qui se traduira par l’organisation, le premier novembre 2020, d’un referendum sur la révision de la Constitution qui posera les fondements d’un système démocratique et de l’Etat de droit, garantissant l’équilibre des pouvoirs, le respect des libertés et droits et la moralisation de la vie publique”, a-t-il conclu.

En dépit de la conjoncture sanitaire difficile, l’Algérie a franchi, ces derniers mois, de grands pas dans le processus de réformes politiques et socioéconomiques pour construire une Algérie nouvelle, forte, sécurisée et prospère.

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