Tebboune menace les spéculateurs de peine capitale

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Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a affirmé, le 10 octobre, que la détérioration du pour voir d’achat des Algériens a pour cause une réelle envolée des prix sur les marchés internationaux mais il est surtout le résultat d’une forte spéculation.

Aussi, la criminalisation de l’acte de spéculation prévoit une peine “de pas moins de 30 ans de prison”, pouvant aller pour les récidivistes “jusqu’à la perpétuité, voire la peine capitale”.

S’exprimant lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, diffusée le 10 au soir, Tebboune a indiqué que “l’acte de spéculation commis par des intrus sans scrupules exploités par des bandits aux fins de semer l’anarchie -des bandits animés par des motifs politiciens-, sera criminalisé et ses auteurs encourront des peines de pas moins de 30 ans de prison, qui pourront aller jusqu’à la perpétuité, voire la peine capitale”.

“Ma décision est prise et j’en ai informé le ministre de la Justice, Garde de sceaux: la prochaine réunion du Conseil des ministres verra la présentation d’une loi incriminant les spéculateurs qui encourront une peine de pas moins de 30 ans de prison, qui pourrait aller jusqu’à la perpétuité, voire la peine capitale”, a soutenu le Président Tebboune.

Tebboune accusent des lobbies politiciens de certaines hausses des prix notamment celles des produits agricoles produits localement.

“Nous frapperons les spéculateurs d’une main de fer et traquerons les lobbies politiciens qui sont derrière cet acte, qui aurait pu mener à une explosion sociale notamment à la lumière de la propagation de la pandémie de COVID-19.

Nous serons sans merci avec ceux qui tentent d’entamer la détermination de l’Armée blanche, et dont l’implication est établie. Ceux-là encourent la peine capitale”.

Pour rappel, la Présidence de la République a instruit le 03 octobre dernier le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, pour préparer au prochain Conseil des ministres, un projet d’une loi spéciale de lutte contre la spéculation sur les produits de grande consommation. Le texte de loi contiendra une peine pouvant aller jusqu’à 30 ans de prison «pour tous ceux qui jouent avec la nourriture des Algériens». La spéculation, affirmait-on, sera considérée comme un crime.

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