Tebboune reçoit Belkhadem : relance des consultations politiques ?

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Tebboune reçoit Belkhadem : relance des consultations politiques ?
Tebboune reçoit Belkhadem : relance des consultations politiques ?
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L’ancien chef de gouvernement, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem a été reçu, ce mardi 8 septembre, par le président Abdelmadjid Tebboune.

Le communiqué de la Présidence de la République n’a pas précisé l’objectif de cette rencontre qui intervient une journée après l’adoption du Conseil des Ministres du projet de révision de la Constitution. Projet présenté, ce mardi, par le Premier ministre Abdelaziz Djerad à la commission juridique de l’APN.

Le chef d’Etat entend-t-il relancer les consultations qu’il avait entamées après son élection en décembre 2020 ? Abdelmadjid Tebboune, pour rappel, avait reçu, en audience, les anciens chef de gouvernement Ahmed Benbitour et Mouloud Hamrouche. Il a également accueilli au Palais d’El Mouradia l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi, le moudjahid Youcef Khatib ainsi que les chefs de partis Abderrazak Makri (MSP), Soufiane Djilali(Jil Jadid), Abdellah Djaballah (El Adala). Tebboune s’est rendu au domicile de l’ancien ministre des Affaires Etrangères Ahmed Taleb Ibrahimi.

Abdelaziz Belkhadem avait félicité Abdelmadjid Tebboune après son élection lui souhaitant “tout le succès dans ses missions aux fins de répondre aux préoccupations des citoyens”. Il avait appelé au dialogue pour dépasser les divergences politiques.

Brutalement écarté par Bouteflika

En août 2014, Abdelaziz Bouteflika avait pris une mesure curieuse. Il avait signé un décret mettant fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualité “de ministre d’Etat, conseiller spécial à la présidence de la République, ainsi qu’à toutes ses activités en relation avec l’ensemble des structures de l’Etat”.

Bouteflika avait aussi demander à Amar Sâadani, alors secrétaire général du FLN, de prendre “les mesures nécessaire afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l’ensemble de ses structures”. Belkhadem n’a jamais réagi à ce bannissement politique inédit que la Présidence de la République n’a pas justifié.

En 2017, Djamel Ould Abbes, alors SG du FLN, avait qualifié de “secret d’Etat”, la mise à l’écart brutale de Belkhadem alors qu’Amar Sâadani avait accusé Belkhadem d’être “militant de la France” au sein du FLN. Les ambitions politiques exprimées, discrètement par Belkhadem, n’auraient pas plu à Bouteflika et à son frère Saïd.

Discret depuis 2014, Belkhadem a déclaré, fin décembre 2019, que les Algériens, qui manifestaient depuis février 2019 à la faveur du Hirak, n’étaient pas contre le FLN mais contre “le comportement de certains dirigeants du FLN”. Il n’a, selon son entourage, jamais rompu avec le FLN, son parti depuis les années 1970. 

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