SNTF: vers le déploiement de caméras de vidéosurveillance pour lutter contre les actes malveillants

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La SNTF se plaint des
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La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) est en passe de doter un nombre considérable de gares ferroviaires à grande affluence de caméras de vidéosurveillance haute définition afin de lutter contre les actes malveillants contre les personnes et les équipements, notamment les jets de pierres contre les trains qui font subir à la société d’importantes pertes, a indiqué le directeur délégué à la sécurité d’exploitation ferroviaire, Ali Kechout.

Dans une déclaration à l’APS, le responsable a précisé que ce projet d’envergure, qui sera réalisé en coordination avec les services de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale, prévoit l’installation de caméras de vidéosurveillance haute résolution au niveau des gares à forte affluence en vue de lutter contre les actes malveillants et les agressions contre les personnes et les équipements.

En cas d’agressions, les services de sécurité de la SNTF remettent les enregistrements des caméras de surveillance aux services de sécurité pour arrêter et punir leurs auteurs, a expliqué M. Kechout.

Il a, à cet égard, rappelé que le Code pénal algérien prévoyait des peines sévères contre les auteurs de tels actes malveillants, précisant que “sont punis de l’emprisonnement de cinq (5) ans à dix (10) ans et d’une amende de cinq cent mille (500.000) DA, les individus coupables d’agressions commises contre des personnes ou des équipements ou de tout acte constituant un danger pour l’intégrité et la sécurité des trains”.

S’il résulte de l’agression une infirmité permanente pour la victime, travailleur ou voyageur, la peine encourue est la réclusion à temps de dix (10) à vingt (20) ans et l’amende est de un (1) million à deux (2) millions de DA, a-t-il dit, ajoutant que “s’il résulte de l’agression un homicide, l’auteur encourt la peine de réclusion à perpétuité”.

La SNTF a recensé depuis la reprise du trafic ferroviaire 86 cas de jet de pierre

Afin de mettre en exergue les risques de ces attaques qui ciblent les équipements et les travailleurs de la SNTF, M. Kechout a fait état du recensement, depuis la reprise du trafic ferroviaire, le 03 janvier dernier, de 86 cas de jet de pierre sur des trains à travers le territoire national, faisant trois blessés parmi les travailleurs des chemins de fer.

A ce titre, 76 vitres ont été brisées en raison de ces attaques, a-t-il indiqué, ajoutant que la réparation de ce type de vitres coûte d’énormes sommes en devise.

Durant la période 2013-2019, rappelle-t-il, 2732 cas de jet de pierres ont été déplorés, suite à quoi plus de 2700 vitres ont été brisées, précisant que la valeur d’une seule vitre oscille entre 60 et 120 millions de centimes.

Ces attaques, a-t-il dit, ont fait plus de 240 blessés, dont 124 voyageurs et 116 travailleurs des chemins de fer.

La SNTF a subi durant la période 2013-2019 des pertes estimées à 727 millions de DA, en raison des jets de pierre sur des trains, a-t-il regretté.

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