«RHIZOME», un nouvel espace culturel à Alger-Centre qui veut prendre racine

3
Initiateurs du projet Rhizome
Initiateurs du projet Rhizome
Google Actualites 24H Algerie

Il se trouve au centre-ville à Alger, son nom renvoie en botanique à des racines et des tiges tenaces, en philosophie à une structure évoluant en permanence, dans toutes les directions horizontales :  Rhizome est un espace géré par une entreprise du même nom et de droit algérien. Rhizome entend bien prendre racine et être un espace d’exposition, de formation, de rencontres et débats entre les acteurs de la culture. Ce sera aussi un lieu où les artistes pourront se consacrer pleinement à leurs arts.

 « RHIZOME » qui existe depuis 2017 comme un espace non physique a désormais un lieu concret, sis au 82, rue Didouche Mourad, Alger. inauguré le 7 novembre dernier. Il a été lancé par Myriam Amroun curatrice culturelle et Bouzidi Khaled directeur de l’espace, qui collaborent depuis des années. Ils ont été rejoints récemment par Yanis Oubadi comme médiateur.

« Nous avons créé Rhizome en février 2017. À l’époque nous travaillons principalement sur le management culturel en freelance, en gérant des artistes visuels. Nous avons aussi monté des expositions dans l’espace public notamment DJART’14. L’idée de créer l’espace rhizome, vient répondre à besoin que nous avons identifié dans ce secteur qui est la nécessité de donner à l’artiste un espace de travail où il se consacre à la création sans se préoccuper des détails liés à la promotion de son travail » précise Bouzidi Khaled.

Rhizome est constitué d’un espace d’exposition qui accueille pour son inauguration les œuvres de l’artiste peintre Mehdi Djelil dit Bardi. Il y a également un atelier de travail pour les artistes en résidence qui préparent une exposition et aussi pour les chercheurs. La première artiste en résidence accueillie dans ce lieu fraichement inauguré est la plasticienne Maya Benchikh El-Fegoune (El Mya).

Myriam Amroun, la curatrice de Rhizome, indique qu’il y aura une exposition chaque trimestre pour avoir le temps d’adapter l’espace et de créer la scénographie qui correspond à chaque artiste.Dans le volet évènement, l’espace accueillera un évènement par semaine. Il y aura aussi des ateliers animés par des artistes notamment sur l’éducation à l’image, sensibilisation sur les arts, initiation de discussions sur l’art avec les enfants et adolescent.

Événement, exposition mais aussi formation. Des formations seront dispenses pour les professionnels de l’art, les artistes et étudiants des beaux-arts, et la formation de médiateur de l’art.

« Les formations que nous dispenseront notamment critique d’art, commissaire d’exposition ou encore dans le domaine de la médiation culturelle ne sont pas enseigné dans les écoles des beaux-arts. En palliant ce manque nous allons participer à la création d’un écosystème culturel » précise Myriam Amroun.

Les hôtes de ce lieur expliquent que « Rhizome » en tant qu’institution culturelle, a été initialement inspirée de la pensée rhizomatique développée par Gilles Deleuze et Félix Guattari. « Il conçoit la culture et les arts comme une carte ou un large éventail d’influences et favorise un système nomade de croissance et de diffusion » précisent-ils.

Article précédentLa citadelle d’Alger ouvre ses portes aux visiteurs à partir de lundi
Article suivantIncendies de forêts : Djerad n’écarte pas l’hypothèse d’un acte criminel

3 Commentaires

Laisser un commentaire