Radio M et Maghreb Emergent exigent la libération de Ihsane El Kadi et Khaled Drareni

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Radio M et Maghreb Emergent exigent la libération de Ihsane El Kadi et Khaled Drareni
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Les médias électroniques Radio M et Maghreb Emergent dénoncent un acharnement sur la rédaction des deux sites électroniques et exigent la libération immédiate de leurs journalistes Ihsane El Kadi et Khaled Drareni.

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la rédaction des deux médias note que “le journaliste et directeur des deux médias, Radio M et Maghreb Emergent, Ihsane El Kadi a été interpellé par les services de sécurité à sa sortie de son bureau à Alger-centre, ce jeudi 10 juin 2021 en fin d’après-midi” alors que Khaled Drareni, animateur vedette de l’emission le café presse politique était “injoignable depuis 19h30 et ce, jusqu’à ce qu’il contacte sa famille vers 22h30 pour dire qu’il est à la caserne Antar.”

Ihsane El Kadi et Khaled Drareni sont déjà sous contrôle judiciaire

Les journalistes de ces deux médias, qui existent depuis plus de 10 ans, sont “indignés par le climat de terreur qu’ils subissent et dénoncent fortement cette situation répressive. Ils exigent la libération immédiate et sans condition de leurs collègues” dont ils sont sans nouvelles depuis la veille.

Pour rappel, Ihsane El Kadi est placé depuis le 18 mai passé, sous contrôle judiciaire, par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed et confirmé le 6 juin passé par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger. Il est poursuivi, suite à une plainte déposée par le ministre de la Communication, Amar Belhimer, pour “atteinte à la sécurité et à l’unité nationale” et “publications qui nuisent à l’intérêt national” et ce, suite à un article publié, le 23 mars 2021, sur le site de Radio M.

Khaled Drareni, directeur du médias électronique Casbah Tribune et animateur de l’émission le Café Presse Politique, a été libéré provisoirement le 19 février dernier, dans la foulée des décisions présidentielles d’élargissement des détenus du Hirak. Il avait été condamné à deux ans de prison en septembre dernier pour “incitation à attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale”.

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