Procès en appel de Khaled Drareni, Samir Benlarbi et Simane Hamitouche le 08 septembre

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4 ans de prison ferme requis en appel contre Drareni, Hamitouche et Belarbi
4 ans de prison ferme requis en appel contre Drareni, Hamitouche et Belarbi
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Le procès en appel du journaliste Khaled Drareni et des militants Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche a été programmé pour le 08 septembre prochain à la Cour d’Alger, a-t-on appris auprès d’un des avocats de la Défense.

Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ont été condamnés à 2 ans de prison, dont 4 mois ferme, dans la même affaire, lors du verdict le 10 août dernier. Lors du procès en date du lundi 3 août dernier, le parquet avait requis 4 ans de prison ferme et une amende de 100 000 Da ainsi que 4 ans de privation des droits civiques pour les trois détenus.

Ils sont accusés d'”incitation à attroupement” et “atteinte à l’unité nationale”.

Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche avaient été mis en liberté provisoire le 2 juillet dernier tandis que Khaled Drareni a été maintenu en détention. Ses avocats ont dénoncé une décision arbitraire et politique.

Le journaliste “garde un bon moral”, selon Me. Aouicha Bekhti à 24H Algérie. L’avocate lui a rendu visite ce mardi 25 août 2020, à la prison de Koléa.

Des journalistes de différents médias ont organisé ce lundi 24 août un rassemblement de solidarité avec leur confrère Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison ferme. Ils étaient une centaine à porter le portrait du journaliste Khaled Drareni et scander « Khaled Drareni est un journaliste libre ».

Les confrères, qui se solidarisent avec Khaled Krareni, incarcéré à la prison de Kolea depuis le 30 mars, dénoncent « une injustice qui a trop duré ». Ils exigent de la justice de le « libérer et l’innocenter ».Des militants et membres de la société civile ont également pris part à ce rassemblement de soutien.

La condamnation du journaliste Khaled Drareni à trois ans de prison ferme et une amende de 50.000 dinars, a suscité de vives réactions en Algérie et à l’étranger. Des partis politiques, ONG et médias étrangers ont publié des communiqués, dès l’annonce du verdict le 10 août, soutenant le journaliste Khaled Drareni.

Une conférence de presse a été organisé après le verdit par des avocats de la défense, afin d’éclairer l’opinion public sur le dossier du journaliste Khaled Drareni, qui était poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale et incitation à attroupement non armé ». Au cours de l’instruction comme lors du procès, le journaliste a constamment martelé qu’il n’a fait qu’exercer son métier en couvrant les manifestations publiques, celle du Hirak, mais également celles organisées en faveur du pouvoir.

Ce mouvement de solidarité est aussi observé sur les réseaux sociaux. Une campagne a été lancée le 17 août, par le comité de soutien sous le slogan « سمعنا# » (nous avons entendu). Des journalistes, des activistes, ou de simples citoyens, ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux sociaux, demandant aux internautes de se prendre en photo en faisant avec leurs doigts le signe « V » de la victoire et d’ajouter le hashtag سمعنا# (Nous avons entendu). La campagne s’inspire de la réaction Khaled Drareni qui fait le signe de la victoire à l’énoncé du verdict. Les journalistes présents au Sit-in à la maison de la presse ont également fait le signe du « V » et scandé سمعنا# (nous avons entendu). Les journalistes entendent maintenir la mobilisation pour Khaled Drareni et pour la défense de la liberté de la presse et le respect du droit à exercer librement leur métier.

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