Le président sahraoui, Brahim Ghali, arrive à Alger après son hospitalisation en Espagne

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Le président sahraoui, Brahim Ghali, arrive à Alger après son hospitalisation en Espagne
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Le président sahraoui, Brahim Ghali est arrivé ce 02 juin, très tôt le matin, à Alger après son admission dans un hôpital espagnol, son staff médical ayant estimé que son hospitalisation n’étant plus nécessaire, a indiqué l’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar.

Dans une déclaration à l’APS, l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a expliqué que le président Brahim Ghali est arrivé à Alger, mercredi vers 3 heures du matin en provenance d’Espagne afin de poursuivre sa convalescence.

D’autre part, l’ambassadeur a indiqué que l’état de santé du président Ghali est en constante amélioration, ce qui ne nécessite plus son hospitalisation en Espagne.      

Le diplomate a exprimé sa satisfaction quant à l’amélioration de l’état de santé du président Ghali attirant l’attention sur « l’échec de la propagande marocaine qui a tenté de porter atteinte à la lutte du peuple sahraoui en prenant pour cible l’un de ses symboles ».

Le ministère espagnol des Affaire étrangères avait annoncé mardi soir que Brahim Ghali allait quitter l’Espagne depuis l’aéroport de Pampelune, dans le Nord du pays, mais sans préciser la destination. l’Agence de presse française avait appris plus tard dans la soirée d’une source espagnole que le Président saharoui était « déjà arrivé à Alger ».

Brahim Ghali est revenu en Algérie après la décision d’un juge espagnol de ne prendre aucune mesure coercitive à son encontre alors que les plaignants réclamaient la confiscation de son passeport et sa détention provisoire.

Mardi, 1er juin, le président sahraoui a répondu volontairement aux questions d’un juge espagnol après une plainte portée contre lui pour de présumés « crimes de guerre ».

La Haute Cour d’Espagne a annoncé, le jour même, qu’il n’y avait pas lieu d’engager des poursuites contre le président sahraoui Brahim Ghali, le dossier d’accusation n’étant pas étayé par des preuves tangibles. Le juge espagnol a refusé de limiter le mouvement du président sahraoui visé par deux plaintes de « génocide » et de « torture » indiquant que « le rapport de l’accusation (…) n’a pas apporté d’indices » montrant que le chef du Polisario soit « responsable d’un délit ».

Le président sahraoui avait été admis, le 18 avril dernier, à l’hôpital San Pedro de Logrono, en Espagne, après avoir contracté la Covid-19.

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