Au moins 70% de la population algérienne sera vaccinée contre le coronavirus, a mercredi à Alger, le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, Dr Djamel Fourar, qui affirme que le pays est “prêt” sur le plan logistique de mener cette campagne “sur plusieurs mois”.
“Nous sommes en train de prendre toutes les mesures pour réussir cette campagne (…) qui va durer plusieurs mois en fonction des personnes prioritaires. Sur le plan logistique, nous sommes prêts”, a-t-il assuré lors du point de presse quotidien consacré à l’évolution de la pandémie.
Dr Fourar a mis en avant l’expérience algérienne en matière de vaccination. “On a l’expérience (en cette matière). Il y a tout un travail qui se fait pour utiliser, de manière optimale, les centres de vaccination habituels”, a-t-il précisé.
“Casser la chaine de transmission”
Le porte-parole du comité scientifique poursuit que la campagne touchera, en premier lieu, “des personnes cibles”, sans donner plus de détails. Il affirme néanmoins, qu’au moins, “70 % de la population pour casser la chaine de transmission”. Il a dit que cette décision s’appuie sur des études et standards internationaux concernant la vaccination.
“Nous sommes face à un virus qui aurait muté, depuis le début de la pandémie, quelque 330.000 fois. Il y a des mutations mineures, d’autres plus graves. Mais la vaccination demeurera le seul moyen efficace pour en venir à bout”, a-t-il précisé.
Commentant la tendance baissière en Algérie, enregistrée ces derniers temps quant aux nombre de cas de contamination à la Covid-19 (moins de 250 cas, et entre 4 et 5 décès par jour), il a expliqué cette amélioration par le renforcement des mesures barrières.
Il a, toutefois, relevé quelque “réticences” observées chez certains citoyens qu’il appelle à faire montre de vigilance et de respect de ces mesures. Il appelle, à cet effet, les citoyens à être “responsables” et à “s’intégrer” aux formes de ripostes (mutations) du virus.
Le président Abdelmadjid Tebboune, avait, le 20 décembre, dernier, instruit le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, à l’effet de présider “en urgence” une réunion avec le Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie pour choisir le vaccin approprié et entamer une campagne de vaccination, dès ce mois de janvier.
L’Algérie a déjà opté pour le vaccin développé par un laboratoire russe, en l’occurence Spoutnik V.
C’est malheureux, même les professeurs et docteurs dans mon pays utilisent la langue de bois. Ce docteur ne mentionne ni combien de vaccins ont été commandés, ni à partir de quand ils vont commencer à vacciner, ni quand la date de fin de la campagne de vaccination, ni par quelle catégorie de personnes on va commencer, ni dans quels centres ils vont être vaccinés, ni si on va créer de nouveaux centres ad hoc, ni de détails sur la logistique (transport, magasinage, distribution, sécurité des stocks, capacités de vaccination – nombre de vaccination par jour…), ni si on va engager les medecins privés et les étudiants en medecine, rien. ça prouve l’incompétence de nos responsables et des professeurs/docteurs qui les couvrent par leurs complicité. Pauvre Algérie.
[…] explique ainsi la décision des autorités de vacciner jusqu’à 70% de la population, considérant que ce taux est un « objectif dans le temps. C’est une course contre la […]