Le photographe Youcef Hassani placé en détention provisoire

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Le photographe Youcef Hassani a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), Il est accusé dans la même affaire du journaliste Moncef Aït Kaci et du réalisateur Ramdane Rahmouni.

Selon des avocats, l’ex-correspondant de France 24, Moncef Aït Kaci et le réalisateur Ramdane Rahmouni sont poursuivis pour des faits qui remontent à 2019. Certains évoquent un travail sans autorisations formelles tandis que d’autres avocats affirment qu’ils seraient accusés notamment de “porter atteinte à l’intérêt national” suivant l’article 96 du code pénal et de “financement étranger”.

La liste des journalistes algériens en prison ou ayant été emprisonné s’allonge. Khaled Drareni, directeur du site Casbah Tribune et correspondant de TV 5 Monde en Algérie, a été arrêté le 7 mars dernier alors qu’il assurait la couverture d’une manifestation sur la voie publique. Il est poursuivi pour “incitation à attroupement non armé” et “atteinte à l’unité nationale“.

Son procès est programmé pour le 03 août au tribunal de Sidi M’Hamed. Dans la même affaire, Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ont été mis en liberté provisoire, le jeudi 2 juillet 2020.

Sofiane Merakchi est l’autre journaliste a avoir été emprisonné. Interpellé le 26 septembre 2018, il a été condamné, le 5 avril dernier, à 8 mois de prison ferme par le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger. Il a été accusé d’avoir fourni sans autorisation des images des manifestations du vendredi 20 septembre 2019 à la chaîne Al Jazeera et d’autres médias étrangers, lors des marches hebdomadaires du Hirak, aujourd’hui suspendues en raison de la pandémie du coronavirus.

Il a quitté la prison fin mai, après avoir purgé sa peine.

Belkacem Djir, journaliste d’Echorouk TV, est incarcéré depuis le 16 juillet 2019. Le tribunal de Bir Mourad Raïs l’a condamné dimanche 28 juin à trois ans de prison ferme “pour usurpation de fonction et chantage “.

Des journalistes du quotidien Essawt El Akhar, Mohamed Laamari, Meriem Chorfi et Rafik Mouhoub, ont été placés sous contrôle judiciaire le 2 avril 2020. Le journal avait repris la veille en Une la déclaration d’un député concernant des faux-négatifs de Covid-19.

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