L'Opep table sur une croissance inchangée de la demande de pétrole pour 2023
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Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) souffle un peu. Le panier de l’Opep, est à son plus haut niveau depuis cinq mois, selon les données de l’Organisation publié ce 06 juillet.

Le panier de référence de l’Opep (ORB), qui comprend le pétrole algérien (le Sahara Blend), s’est établi à 45,34 dollars le baril mercredi contre, 44, 27 dollars mardi et 44, 02 dollars en début de la semaine en cours, a précisé la même source. La valeur de l’ORB enregistre sa plus importante progression depuis le début de la crise du marché pétrolier causée notamment par la pandémie du Covid -19 et une chute libre de la demande.

En mars dernier, l’ORB avait baissé de 21,61 dollars, ou 38,9% pour s’établir à 33,92 dollars le baril, ce qui est la plus forte baisse mensuelle depuis octobre 2008 et la valeur mensuelle la plus faible depuis septembre 2003. Pour enrayer la chute des prix, l’Opep et ses alliés ont conclu en avril dernier un accord portant une baisse massive de leur production s’étalant sur deux ans, qualifié d’historique.

Et depuis l’entrée en vigueur de cet accord, en plus de la reprise progressive de la demande, les prix de l’or noir ont connu une amélioration. En ce début de mois d’août, les pays signataires de l’accord ont entamé la troisième phase de la réduction portant une baisse de 7, 7 millions de dollars. Il s’agit d’une baisse moins que celles appliquées en mai, juin et juillet mais cela n’a pas empêché les prix de l’or noir de débuter le mois courant en hausse, alors que plusieurs analystes s’attendaient à une chute des prix.

Le Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres, sur le quel est établi le Sahara Blend, a fini la séance du mercredi à 45,17 dollars en hausse de 74 cents, ou 1,67%. Jeudi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,18 dollars à Londres, en hausse de 0,02% par rapport à la clôture de mercredi. En plus des efforts de l’Opep+, les prix ont été soutenus par le recul des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis de 7,4 millions de barils (MB) au 31 juillet, après avoir déjà chuté de 10,6 millions la semaine précédente.

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