Le secrétaire général de la Ligue arabe l’égyptien Ahmed Aboul Gheit est arrivé, lundi 20 juin, au soir, à Alger, pour préparer le prochain sommet arabe prévu en novembre 2022 en Algérie.
C’est la seconde visite d’Ahmed Aboul Gheit en Algérie en moins d’une année. La dernière venue remonte à fin février 2022. Le SG de la Ligue a arabe a eu des entretiens en tête à tête avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.
Les entretiens ont, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, porté sur la préparation du 31ème sommet arabe, prévu à Alger, les 1 et 2 novembre 2022.
Alger veut que ce sommet soit rassembleur.
Une réunion de travail est prévue, ce mardi 21 juin, au siège du ministère des Affaires étrangères en présence de Lamamra et Aboul Gheit pour discuter des modalités pratiques et techniques de la tenue du sommet arabe ainsi que de l’ordre du jour.
Participation de haut niveau prévue au sommet d’Alger
Le président Abdelmadjid Tebboune a fait une tournée arabe au début de l’année 2022 et a eu l’assurance d’une participation de haut niveau de certains pays comme l’Egypte, le Koweït, les Emirats arabes, la Tunisie et le Qatar.
La tournée du chef de l’Etat visait à discuter aussi des dossiers à aborder lors du sommet d’Alger.
L’Algérie souhaite que la Syrie retrouve sa place au sein de la Ligue, après une suspension décidée en 2012, et travaille pour une réconciliation interpalestinienne après avoir réuni les différentes factions à Alger, en février et mars 2022.
Alger aspire à remettre la cause palestinienne au cœur des préoccupations arabes au sein de la Ligue.
Autre sujet prévu à l’ordre du jour du prochain sommet arabe : la situation, toujours instable en Libye. L’Algérie avec les pays du voisinage libyen, dont l’Egypte, le Soudan et la Tunisie, appuie la tenue d’élections générales en Libye pour mettre fin à la crise politique et sécuritaire dans ce pays.
Ahmed Aboul Gheit pourrait aborder avec les responsables algériens les efforts menés par le groupe de contact arabe, qui comprend notamment l’Algérie et l’Egypte, pour essayer d’installer les bases d’un dialogue entre les parties en conflit en Ukraine, malgré la difficulté de la mission diplomatique.
