Cinéma: “No means no” pour promouvoir le vivre ensemble

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“No means no” (Non c’est non) est une initiative visant à faire parler de la situation des femmes à travers le cinéma.


Mardi 15 mars, au soir, la cinémathèque d’Alger a abrité la projection en avant-première en Algérie du long métrage égyptien “Rich” (plumes) de  Omar El Zohairy. Il est le premier d’une série de courts et de longs métrages ayant pour thématique partagée la femme, ses droits, ses peines, ses contraintes et ses espoirs.


Au programme, pour ce mercredi 16 mars, à partir de 17 h, quatre courts métrages : “Sotra” de l’algérien Abdallah Aggoun, “Khadiga” et “Hanat ward” de l’égyptien Morad Mostafa et “Al Sit” (la dame) de la soudanaise Suzannah Mirghani. Les quatre films seront suivis par la projection d’un documentaire “Kama ourid” (comme je veux) de la palestinienne Samaher Alqadi.


Le film “Soula” projeté en avant-première algérienne


Jeudi 17 mars sera projeté en avant-première nationale “Soula” de l’algérien Salah Isaad en présence de l’équipe du film. Un film qui est déjà en tournée dans les festivals internationaux. Il a participé, entre autres, à la Mostra de Venise en Italie et au Festival de la Mer rouge en Arabie Saoudite. “Le film est inspiré de la vie de Soula Bahri”, est-il précisé dans le générique.  


Dans l’après-midi de jeudi, un débat est prévu sur les questions relatives aux droits de la femme avec la participation de l’avocate Aouicha Bekhti, la comédienne Leila Touchi, la cinéaste Yasmine Chouikh et le romancier Amine Zaoui.


“No means no” est une initiative organisée par Keral Production et Making of films et soutenue par l’ONG danoise IMS (International Media Support). “Une ONG qui travaille à renforcer la capacité des médias à réduire les conflits, à renforcer la démocratie et à faciliter le dialogue”, est-il précisé sur son site.


“No means no est une initiative qui se déroule dans des festivals de films et de médias à travers le monde, cherchant à sensibiliser et à apporter des changements qui affectent positivement ceux qui survivent aux violences sexistes”, est-il encore précisé.


“Ce n’est pas une initiative féministe”


“Avec Rasmus Steen de l’IMS, j’ai élaboré cette initiative en disant qu’il fallait commencer par le monde arabe. L’idée est qu’à chaque fois qu’une occasion se présente pour se greffer à un festival , on participe. C’est une initiative que nous essayons de faire grandir petit à petit. Là, on réfléchit à organiser “No means no” en Egypte et en Arabie Saoudite. On pense aussi à quelques pays d’Europe. C’est un projet qui appartient à tout le monde”, souligne la productrice algérienne Lynda Belkhiria.


Selon elle, la thématique principale de “No means no”, c’est l’égalité des genres, la femme.


“Le cinéma algérien évoque ces sujets. Nous sommes là pour débattre, c’est pour cette raison que nous organisons un panel de discussion sur ces questions. Ce n’est pas une initiative féministe, c’est pour dire que nous sommes tous égaux. C’est la promotion du vivre ensemble”, note Lynda Belkhiria.


D’après elle, le projet a été monté en deux mois malgré quelques difficultés. “Nous avons organisé “No means no” avec peu de moyens. Nous avons reçu le soutien des professionnels du cinéma”, appuie-t-elle. Installée en Tunisie, Lynda Belkhiria est responsable de la plate-forme “Carthage Pro” qui relève des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) de Tunis.

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