Mohamed Arkab : la production aurifère a atteint 6,8 tonnes jusqu’en 2021

1
Mohamed Arkab : la production aurifère a atteint 6,8 tonnes jusqu'en 2021
Google Actualites 24H Algerie

La production aurifère en Algérie a atteint 6,8 tonnes jusqu’en 2021, et ce, depuis le lancement de l’exploitation minière de ce métal précieux en 2001, a fait savoir, jeudi à Alger, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.

S’exprimant lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a rappelé que l’Algérie avait débuté l’exploitation minière de l’or en 2001, par l’Entreprise d’exploitation des mines d’or (ENOR), précisant que la production aurifère a atteint 6,8 tonnes jusqu’en 2021, soit un montant de 15 milliards DA.

Mohamed Arkab répondait à une question orale adressée par le député Wahid Al Sid Cheikh sur “la production aurifère annuelle, le montant des profits réalisés par les entreprises publiques et privées, de 2005 à 2021, sur l’état des mines exploitées par la société australienne, ainsi que sur la situation de l’exploitation aurifère”.

Dans ce cadre, Mohamed Arkab a fait savoir que l’entreprise ENOR a poursuivi l’opération d’exploitation des deux mines de Tirek et d’Amesmessa dans la wilaya de Tamanrasset, après le départ de la société australienne, et ce à travers l’extraction superficielle du brut d’or.

Le Groupe industriel minier Manadjim El-Djazair (MANAL) est en passe d’étudier le mode d’exploitation des mines d’or, en ce sens qu’une exploration a révélé l’existence d’un minerai d’or à plus de 500 mètres de profondeur, a-t-il soutenu.

Et d’expliquer que les mines d’or relevant de l’ENOR comptent une réserve géologique de l’ordre de 51 tonnes d’or exploitables, nécessitant “un investissement financier important et des techniques d’exploitation spéciales”, faisant savoir que la réserve géologique nationale aurifère est estimée à 124 tonnes.

Par ailleurs, Mohamed Arkab a indiqué que le ministère avait tracé une stratégie pour l’exploitation et la valorisation des richesses en or, dans l’objectif de mettre un terme au phénomène de l’exploitation illégale des minerais d’or dans plusieurs régions dans le Sud. Il rappelé, à ce propos, l’arrêté ministériel de septembre 2020, fixant le modèle du cahier des charges relatif aux conditions et aux modalités d’exploitation minière artisanale de l’or, indiquant qu’il s’agit d’un mécanisme créateur de richesse et d’emplois.

Cette opération a permis la définition de 222 périmètres d’exploitation minière artisanale d’or et la création de plus de 1500 postes d’emploi au niveau des micro-entreprises.

Ces micro-entreprises ont également pu extraire d’importantes quantités d’or brut dépassant 10.000 tonnes contenant plus de 110 kg d’or qui ont été vendus à l’ENOR pour traitement, a ajouté Mohamed Arkab.

En réponse à la question d’un député d’In Guezzam sur les difficultés que rencontrent certaines entreprises artisanales dans l’exploitation des mines aurifères, Mohamed Arkab a fait savoir que son département “a récemment mené une étude approfondie de ce projet pour identifier les lacunes et trouver des solutions à même d’impulser qualitativement cette activité minière”.

Mohamed Arkab a fait état de l’élaboration d’une nouvelle version du contrat liant l’ENOR et les micro-entreprises, tenant compte des micro-entreprises aux périmètres à faible concentration d’or. Concernant les fréquentes pannes des machines de l’ENOR, le ministre a fait état de la mis en place d’un comité d’experts pour faire en sorte qu’elle puisse suivre l’opération actuelle et élargir l’activité artisanale qui entrera en service dans les prochains jours.

L’ENOR a entamé la procédure d’acquisition de petites usines mobiles afin de réduire les distances entre les périmètres des micro-entreprises et les comptoirs de l’or, ce qui permettra, selon M. Arkab, de dynamiser cette activité.

Article précédentCalendrier des examens scolaires 2022 : le BEM et le BAC du 6 au 16 juin prochain
Article suivantVeon décroche le prix Glomo Awards au MWC de Barcelone

1 commentaire

  1. La production aurifère reste un sujet assez “tabou” en Algérie. D’une année à une autre, nos responsables avancent sur des oeufs pour tenter de convaincre , malheureusement tout et son contraire sont avancés. En février 2021 , Le ministère des Mines a accordé pas moins de 218 permis d’exploitation d’or aux jeunes de Tamanrasset et d’Illizi dans le sud du pays. Cette démarche, selon le même responsable; vise à substituer l’exploitation « artisanale » et « légale » à l’exploitation « anarchique et illicite » entamée par des étrangers et des algériens. Selon toujours le même responsable ,
    la production de l’or en Algérie a atteint 58 kg en 2020, dont 17 kg ont été récupérés dans le cadre des opérations menées par l’Armée nationale populaire (ANP) pour la récupération du brut pillé.
    En octobre 2021, Le directeur général des mines au ministère de l’Énergie et des Mines, Mourad Hanifi, a fait savoir que l’exploitation artisanale de l’or dans le sud du pays a abouti à l’extraction de 45 kilogrammes d’or en quatre mois. Le même responsable prévoit l’augmentation de la quantité d’or extraite de 15 kg en décembre prochain, et peut-être plus, avec l’entrée en production des autres entreprises début 2022.
    Selon le quotidien l expression , L’Algérie qui s’est fixé pour objectif d’atteindre une production de 500 kg d’or/an, en a produit 58 en 2020.
    En septembre 2020 , M. Arkab avais déclaré que la production moyenne en Algérie durant ces trois dernières années a été de 60 à 70 kg par an. Le nouveau ministère, créé fin juin, compte lancer l’activité aurifère minière et artisanale dans le Grand Sud pour augmenter la production à 240 kg/an dans une première étape, a-t-il rajouté. A ce (premier) rythme de production, à la lumière des chiffres révélés par le ministre des Mines, le stock actuel de ce métal précieux (121 tonnes) ne peut être écoulé avant 5 siècles.
    En conclusion , On arrive plus à suivre et à comprendre le sujet .

Laisser un commentaire