Macron souhaite simplifier les procédures de visas et être « plus souple » sur l’immigration « choisie »

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Macron souhaite simplifier les procédures de visas et être
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Le président français, Emmanuel Macron, a souhaité ce 26 août à Alger « travailler ensemble » avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour être « plus efficace » dans la lutte contre l’immigration clandestine et en même temps « plus souple » sur l’immigration « choisie ».

« Ce que nous avons décidé, c’est de travailler ensemble et avec aussi une certaine confiance collective (…). On va être très rigoureux pour, ensemble, lutter contre l’immigration clandestine et les réseaux et être beaucoup plus efficaces pour prévenir et pouvoir raccompagner (les clandestins, ndlr) plus efficacement », a déclaré M. Macron lors d’un point presse.

« Et nous souhaitons avoir une approche beaucoup plus souple sur l’immigration choisie, c’est-à-dire les familles de binationaux, mais aussi les artistes, les sportifs, les entrepreneurs et les politiques qui nourrissent la relation bilatérale », a-t-il ajouté.

Améliorer les délais d’obtention des visas

« Dans ce cadre-là, on souhaite pouvoir améliorer les délais » d’obtention des visas et « si on simplifie un peu les procédures, (ça permet) d’avoir une lisibilité plus rapide et d’éviter d’engager trop de frais », a fait valoir le chef de l’Etat.

La question des visas fait partie des sujets « sensibles » et sources de « tensions » entre les deux pays, a reconnu le président français. Paris avait réduit de 50% le nombre de visas accordés à l’Algérie – et aux deux autres pays du Magherb – pour « mettre la pression sur des gouvernements jugés trop peu coopératifs dans la réadmission de leurs ressortissants expulsés de France ».

« C’est un dossier sur lequel on a longuement parlé hier, jusqu’au milieu de la nuit, avec le président » algérien, a souligné Emmanuel Macron, « et sur lequel nous avons mandaté nos ministres et donc qui va avancer dans les prochaines semaines et prochains mois ».

Il a estimé que ce dossier nécessitait « précaution », « exigence » et « délicatesse communes » pour éviter les « malentendus ».

A noter que le nombre de refus de visas est extrêmement élevé. Même si la question de la circulation des personnes, fait partie des accords bilatéraux et de l’accord d’association signé avec l’Europe, la France avait décidé d’instaurer un quota aux Algériens et ses services consulaires en Algérie rejettent automatiquement les demandes de visas y compris pour des parents de binationaux ou Algériens résidents en France tout autant que pour les journalistes, médecins ou universitaires qui bénéficiaient jusqu’à l’automne dernier de visas de circulation de longue durées, et qui n’avaient, par ailleurs, jamais enfreint les législations en vigueur.

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2 Commentaires

  1. Tout le monde sait que les algériens demandent des visas pour partir et ne plus revenir , alors pourquoi tout ce cinéma du président français ? Un dilemme pour les deux président quant à ce sujet brûlant. Le problème c’est que la France ne sait pas gerer les entrées et les sorties des voyageurs algeriens, c’est ainsi que les demandeurs de visas , une fois en France , ne respectent plus le délai accordé et disparaissent ainsi dans la nature sans que les pouvoirs publics français n’arrivent à mettre la main dessus.
    Même lors des voyages organisés , pour les sportifs ou les artistes, il se trouve que certains éléments quittent le groupe et disparaissent.
    C’est un dossier très très chaud qui mérite une étude approfondie des deux parties .

  2. L’émigration choisie , un sujet pour dépecer l’Algérie de ses meilleurs enfants et faire profiter la France , encore colonialisme, de toutes les formations assurées par l’État Algérien. Les autorités algériennes doivent être fermés sur ce point et ne pas se laisser marcher sur les pieds .
    Tous les pays savent que l’ algérien est brillant et peut apporter un plus , mais ce plus doit rester en Algérie et faire profiter notre pays .
    Si cette émigration choisie se concrétise , l’État algérien doit exiger que l’intéressé doit envoyer annuellement une somme d’argent , à déterminer, vers le pays .

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