Une nouvelle loi pour la presse écrite et électronique

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Le statut du journaliste algérien sera défini et une nouvelle loi pour la presse écrite et électronique sera élaborée.
Le président Abdelmadjid Tebboune a ordonné, lors du Conseil des ministres réuni dimanche 24 avril, une nouvelle organisation du secteur des médias dans le pays. Il s’agit, selon un communiqué de la Présidence de la République, de la promulgation de deux lois différentes, la première relative à la presse écrite et électronique et la deuxième à l’audiovisuel.


La loi sur la presse écrite et électronique remplacera la loi organique sur l’information de 2012 et le décret exécutif fixant les modalités d’exercice de l’activité d’information en ligne de décembre 2020. Les deux textes ont été critiqués par les professionnels en raison des limites qu’ils introduisent à l’exercice du métier de journaliste en Algérie.


La nouvelle loi sur l’audiovisuel remplacera également la loi 14/04 du 24 février 2014 relative à l’activité audiovisuelle. Les textes d’application de cette loi n’ont jamais été publiés laissant l’activité des chaînes algériennes privées dans un statut ambigu. Des chaînes qui existent depuis plus de dix ans.


Le 16 février 2022, le Conseil du gouvernement  a examiné un avant-projet de loi relative à l’activité audiovisuelle.


“Instituer une autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel” 

“Un avant-projet qui a pour objet la mise en place d’un cadre juridique régissant les activités audiovisuelles visant notamment à identifier les entités activant dans le champ audiovisuel, définir les règles relatives à leur organisation, leur régulation et leur contrôle et aussi instituer une autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel”, ont précisé les services de la Primature dans un communiqué.
Il est question, selon la même source, d’encourager l’investissement privé national dans l’industrie audiovisuelle et le renforcement du rôle et de la place du secteur audiovisuel dans le paysage médiatique national.


Le chef de l’Etat a aussi ordonné, lors du dernier Conseil des ministres, de définir le journaliste professionnel “avec précision” dans toutes les spécialités médiatiques, “ainsi que pour les professions assimilées du secteur”.


Les journalistes algériens ont toujours revendiqué un statut clair. Un décret allant dans ce sens a été adopté en 2007, à l’initiative d’Abderrachid Boukerzaza, alors ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, mais qui n’a jamais été respecté ni appliqué.
“Les professions assimilées” du secteur de la communication sont surtout techniques ou commerciales  : prise de vue, prise de son, montage, photos, editing, diffusion, production et publicité.


Tebboune a, en outre, demandé au gouvernement  d’ouvrir la voie aux professionnels en les associant “à la vision novatrice tout en instaurant la rupture avec les normes qui régissaient auparavant la scène médiatique”.
Il est question aussi de moraliser le travail médiatique “en fonction des valeurs journalistiques universelles et la déontologie de la profession”. 

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