Les flux du gaz russe via le gazoduc Yamal-Europe ont été arrêtés durant la journée de vendredi avant de reprendre le soir. Aucune explication n’a été donnée à cette mystérieuse interruption des livraisons de gaz que le média russe RT, interdit en occident, a rapporté sur les réseaux sociaux en précisant que cette interruption signifie « que le flux de la Russie vers l’Allemagne a été suspendu indéfiniment. »
Le média russe n’a pas donné l’information sur la reprise des livraisons. Cette courte interruption a été interprétée par certains analystes comme étant un coup de semonce de la Russie qui est la cible de sanctions économiques lourdes qui n’ont pas touché le domaine du pétrole et du gaz.
Une bonne partie de la demande européenne en gaz transite par ce gazoduc long de près de 4000 km et qui transite par la Biélorussie et la Pologne d’est en ouest. Le gazoduc alimente notamment l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Pologne.
La Russie représente environ 40 % de la demande européenne de gaz, le gazoduc Yamal-Europe représente généralement environ 15 % de l’approvisionnement en gaz de la Russie vers l’Europe et la Turquie.
Les prix du gaz ont atteint des records dans un contexte de crise en rapport avec la situation en Ukraine qui fait craindre une rupture des approvisionnements. Le MWh de gaz a battu son record historique ces derniers jours : 200 €.
En fait pourquoi avoir procédé à l’extinction de la chaîne RT FRANCE , seule chaîne qui nous donnait la vraie information . Quant à la suspension de ce réseau Yamal , ce qui veut dire que la Russie est bien capable de paralyser l’Europe en fermer les livraisons de gaz.
Certains vont dire que la Russie sera aussi perdante , mais ne comprennent pas que la Russie possède aussi son propre réseau allant vers l’Asie avec une capacité dix plus importante que celui qui dessert l’Europe. Le gazoduc “Power of Siberia” a été inauguré, lundi 2 décembre, des deux côtés de la frontière sino-russe. Près de 2 000 kilomètres de tuyaux vont acheminer du gaz depuis les gisements de Sibérie orientale jusqu’à la frontière chinoise. Un chantier pharaonique qui a mobilisé, pendant 5 ans, près de 10 000 personnes ayant travaillé jusqu’à des températures de -50°C. Et ce n’est pas fini : le gazoduc ralliera Shanghaï, à quelques 3 000 kilomètres de la frontière, d’ici 2022-2023.