Le Front Polisario rompt ses contacts avec le Gouvernement espagnol actuel

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Le Front Polisario rompt ses contacts avec le Gouvernement espagnol actuel
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Le Front Polisario a décidé de rompre ses contacts avec le Gouvernement espagnol actuel, suite à la position du président du Gouvernement d’Espagne, Pedro Sanchez concernant la question du Sahara occidental.

“Le Front Polisario décide de rompre ses contacts avec le Gouvernement espagnol actuel, afin qu’il se dissocie de l’instrumentalisation de la question sahraouie dans le cadre du marchandage lamentable avec l’occupant, jusqu’à ce qu’il se conforme aux décisions de la légalité internationale, laquelle légalité internationale reconnaît au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination et au respect des frontières de son pays internationalement reconnues”, indique le Front Polisario dans un communiqué, dont l’APS a reçu une copie.

Le Polisario souligne la responsabilité de l’Espagne envers les Sahraouis

Le Front Polisario a dit avoir pris sa décision suite à “l’annonce du soutien du Gouvernement Sanchez au plan de l’occupant marocain qui vise à annexer, par la force, les territoires du Sahara occidental et à confisquer les droits inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance” et aux “démarches concrètes prises par le Gouvernement de Pedro Sanchez dans ce sens”.

Le Front Polisario a affirmé que cette décision reposait sur “le principe que l’Etat espagnol a des responsabilités envers le peuple sahraoui et les Nations unies, étant la puissance administrante du territoire, des responsabilités qui demeurent ainsi imprescriptibles”.

Pour rappel, le dernier programme électoral du parti de Sanchez, le Parti Socialiste, qui date de 2019 insiste sur les résolutions de l’ONU “qui garantissent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui”.  C’est donc un virage total marqué par du cynisme politique et sans doute par des calculs erronés.

 La décision de se soumettre au chantage du Maroc – qui joue sur les vannes de l’immigration clandestine – piétine le droit international (lequel exige un référendum d’autodétermination) et se décharge de la responsabilité historique de l’Espagne à l’égard du peuple sahraoui. La décision de Pedro Sánchez, qualifié « d’autocratique » et prise sans consultation même des membres de la coalition gouvernementale, suscite une vague de réprobation en Espagne.

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