L’Algérie entend développer des projets au Mali

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Projets structurants : le président de la République ordonne l’accélération de la cadence des travaux
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Le président Abdelmadjid Tebboune est revenu, vendredi 24 février au soir, sur sa décision d’allouer un montant d’un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement.
Cette annonce a été faite par le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane, lors d’une allocution lue au nom du président Tebboune, lors du 36e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), dont les travaux ont eu lieu à Addis-Abeba, en Ethiopie, entre le 15 et le 20 février 2023.


“Cet argent va servir à financer des projets. Il ne s’agit pas d’aides financières à distribuer. Chez nous, il est facile de faire un projet de forage d’eau. Dans certains pays africains, le forage est une révolution parce qu’ils ont peu de moyens. Nous nous sommes engagés avec les frères au Mali pour que nous intervenions économiquement au nord de ce pays. Nous allons les aider à construire des écoles à Kidal et à Gao, à avoir un château d’eau, à faire des forages pour alimenter les foyers en eau, à s’équiper en kits solaires pour l’électricité, à bâtir un dispensaire pour les soins médicaux et élaborer d’autres projets réalisés à leur demande”, a détaillé le chef de l’Etat.

“La plupart des africains considèrent l’Algérie comme le grand frère. Un frère qui doit les aider. L’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement a été créée à cet effet. Et nous sommes les derniers à le faire. D’autres pays ont des agences similaires depuis longtemps”, a-t-il ajouté.


Consensus sur la tenue d’élections en Libye

Abordant la situation en Libye, il a estimé qu’il faut faire preuve d’inventivité pour trouver des solutions à la crise dans ce pays voisin. “Depuis le sommet de Berlin (janvier 2020), je n’ai pas cessé de dire que la solution ne peut venir que des frères libyens. On ne décide pas à leur place. Qu’on laisse le peuple libyen décider. Aujourd’hui, toutes les grandes puissances sont d’accord avec l’Algérie sur la nécessité d’organiser des élections en Libye. A moment donné, on qualifiait de naïf le fait de parler d’élections”, a soutenu le chef de l’Etat disant être optimiste quant à la tenue de ces élections.


Des élections qui, pour lui, seront le début de la solution à la crise politique en Libye. “Une nouvelle élite désignée par le peuple souverain va entamer la construction d’un Etat libyen. La Libye est un pays riche, elle a tous les moyens”, a-t-il souligné.


Tebboune a, par ailleurs, qualifié de démocratique le 16ème Congrès du Front Polisario qui s’est tenu en janvier 2023 dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. “Brahim Ghali a été réélu par les urnes. Il ne s’est pas imposé par les armes ou par autres choses. Il faut juste rappeler que Brahim Ghali est entré à deux reprises au palais royal à Rabat pour rencontrer  le défunt roi Hassan II. Brahim Ghali faisait partie de la délégation du Polisario pour négocier. Ils n’étaient pas loin de la solution. Le roi est mort et les choses se sont compliquées”, a-t-il dit. 

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