Justice : Khalida Toumi mise en liberté provisoire

0
Cour d'Alger: Khalida Toumi condamnée à 4 ans de prison, dont 2 ans et demi ferme
Google Actualites 24H Algerie

L’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi, a bénéficié ce mercredi 27 juillet, d’une remise en liberté conditionnelle à la faveur du pourvoi de cassation introduit par sa défense.

L’ancienne ministre de la Culture, rappelons-le, a été condamné le 6 juillet dernier par la Cour d’Alger, à 4 ans de prison ferme. Elle a été condamné en première instance à 6 ans de prison ferme.

La justice l’accuse d’”abus de fonction, octroi d’indus avantages et dilapidation de deniers publics” notamment lors des manifestations culturelles organisées lorsqu’elle était à la tête du secteur, telles que la manifestation «Tlemcen capitale de la culture islamique» en 2011, le festival panafricain en 2009 et la manifestation «Alger capitale de la culture arabe en 2007».

En détention provisoire depuis le 4 novembre 2019, Khalida Toumi a vu la programmation de son procès décalée à maintes reprises. Lors du procès ouvert en mars dernier, au Tribunal Sidi M’hamed, sa défense a dénoncé une détention «trop longue qui va à l’encontre de la loi».

De plus, avait souligné Me Boudjemaâ Gechir, Khalida Toumi est poursuivie pour «des manifestations à caractère politique qui ont redoré l’image du pays dans le monde».

Pour rappel, Khalida Toumi s’était personnellement défendue devant les magistrats après 28 mois de détention provisoire. L’ancienne ministre de la Culture a souligné que tous les projets qu’elle a initié avaient généré des soldes versés au trésor public.

Elle avait aussi souligné le fait que son poste était politique et que la gestion directe ne lui incombait nullement. Mme Toumi avait indiqué, également, que les rares fois où elle a eu à intervenir étaient celles où les situations étaient totalement bloquées. Elle avait conclu son argumentaire par demander la levée de toutes les accusations et la réhabilitation de sa personne, elle avait aussi demandé au tribunal d’acquitter les cadres impliqués dans cette même affaire.

Article précédentLe festival international de Timgad entend s’ouvrir sur toutes les expressions artistiques
Article suivantNous ne savons pas éduquer nos enfants

Laisser un commentaire