Industrie automobile : un taux d’intégration de 40 % au cours des 5 premières années du lancement du projet

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Industrie automobile : un taux d'intégration de 40 % au cours des 5 premières années du lancement du projet
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Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar a affirmé lundi à Alger que l’Algérie s’oriente ver la création d’une véritable industrie, avec des taux d’intégration allant jusqu’à 40% durant les cinq (05) premières années du lancement de l’activité industrielle notamment dans le secteur de la mécanique et de l’industrie automobile.

Lors d’une conférence de presse à l’occasion de l’inauguration de la 7ème édition du Salon international de la sous-traitance “ALGEST” au Palais des expositions, (Pins maritimes-Alger), en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, M. Zaghdar a annoncé l’élaboration en cours d'”un plan stratégique clair basé sur une véritable industrie pour la relance de toutes les filières industrielles, notamment dans le secteur de la mécanique et de l’industrie automobile, avec des taux d’intégration allant jusqu’à 40% durant les cinq (05) premières années du lancement de l’activité industrielle”.

Dans ce cadre, le ministre de l’Industrie a indiqué qu’une “grande dynamique sera impulsée à l’économie post-industrielle, notamment l’industrie mécanique et automobile, en créant un partenariat gagnant-gagnant et en mobilisant les capacités et les compétences disponibles localement ou en scellant des partenariats étrangers sous la condition de garantir le transfert de technologies”.

M. Zaghdar a également affirmé que “le prix d’achat des véhicules va baisser du fait de la production locale des intrants de ces véhicules à partir des matières premières et de matériaux transformés par des entreprise publiques et privées, tout en intégrant les start-up et les micro-entreprises dans cette activité, soutenus par des entreprises internationales”, ajoutant que les prix des véhicules seront “raisonnables” et “accessibles”.

Afin d’atteindre cet objectif, une politique d’encouragement des industries électriques, de réduction de l’importation des produits électriques et de contribution à la réalisation de l’efficacité énergétique a été mise en place, dira le ministre, faisant état de la mise en place d’un nouveau système incluant des mesures incitatives dont l’exonération des droits douaniers et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les composants et les matières premières importés ou acquis localement par des sous-traitants et producteurs dans le cadre de leurs activités.

S’agissant du secteur de la sous-traitance, M. Zaghdar a rappelé les mesures prises pour accompagner les bourses de sous-traitance et de partenariats dans la mise en œuvre des leurs actions, conformément aux orientations stratégiques du secteur, en sus de la création d’un centre technique de l’industrie mécanique et de l’industrie de la transformation des métaux et du centre technique de l’agroalimentaire et des conglomérats d’industrie visant à améliorer la compétitivité à travers la réunion de plusieurs industries dans un seul pôle avec tous les intervenants dans la chaîne de valeur industrielle.

Un pôle industriel a été créé dans l’industrie automobile, tous types confondus, les industries électrique, agroalimentaire, du textile et de tannerie, explique le ministre.

Salon international de la sous-traitance, une occasion pour nouer des relations de partenariat

Evoquant la 7ème édition du Salon international de la sous-traitance “ALGEST”, M. Zaghdar a mis en exergue l’importance de cette manifestation visant à développer le secteur industriel et à augmenter sa contribution au produit intérieur brut (PIB) de 6 % à entre 10 et 15 % et son rôle dans l’encouragement de l’intégration locale et le développement de la sous-traitance, ce qui à même de valoriser les ressources locales, réduire les importations et s’orienter vers l’exportation.

L’objectif tracé par les autorités publiques , a-t-il estimé, “ne saurait se réaliser sans la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées et l’accompagnement des entreprises désireuses de se lancer dans ce domaine, notamment en ce qui concerne le développement technologique, la garantie de la qualité et la mise en place des normes techniques afin de protéger le produit national et réduire les importations”.

Pour M. Zaghdar, “la sous-traitance industrielle constitue un axe essentiel dans la politique adoptée pour le développement des filières industrielles, et ce, à travers la création d’une base de sous-traitants à même de garantir un développement efficace des filières industrielles et d’appuyer l’intégration des compétences nationales pour remplacer les importations et s’orienter vers l’exportation”, rappelant l’existence d’un climat propice à l’investissement.

Après avoir souligné que son secteur avait signé, à travers la Coordination nationale des bourses de sous-traitance et de partenariat, 13 conventions-cadres avec les principaux ordonnateurs pour établir des liens entre ces derniers et les entreprises de sous-traitance et augmenter le taux d’intégration, le ministre a fait état de la tenue, dans le cadre de ce salon international, d’une rencontre consacrée à la valorisation de l’action des commissions mixtes chargées du suivi de la mise en œuvre de ces accords et de la mise en place d’un plan d’action.

Plus de 90 sociétés nationales et étrangères prennent part au Salon international de la sous-traitance, spécialisées dans les industries chimiques et pétrochimiques, les énergies renouvelables et l’environnement, le machinisme et matériels industriels et les prestations industrielles.

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