Le général Wassini Bouazza condamné à 16 ans de prison ferme

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Le général Wassini Bouazza condamné à 16 ans de prison ferme
Le général Wassini Bouazza condamné à 16 ans de prison ferme
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Le général Wassini Bouazza, ancien directeur général de le sécurité intérieure (DGSI) au ministère de la Défense, a été condamné à 16 ans de prison ferme par le tribunal militaire de Blida, jeudi 01 avril 2021, à l’issue de trois jours de procès.

Wassini Bouazza était accusé de « trafic d’influence », « infraction aux consignes de l’armée », « entrave à la justice » et « enrichissement illicite ». Il comparait depuis mardi dernier, avec quatre autres officiers, tous ses subordonnés, devant le même tribunal.

Quatre autres peines, dont deux de 14 ans et deux autres de 15 ans, ont été prononcées contre les autres accusés.

Dans la soirée du mercredi à jeudi, le parquet a requis une condamnation de 20 ans de réclusion contre les 5 accusés

13 officiers convoqués comme témoins ont finalement été entendus comme accusés avant d’être placés en détention provisoire, en attendant leur procès.

Wassini Bouazza a déjà écopé de 8 ans de prison

Arrêté en avril 2020, le général Wassini Bouazza a déjà été condamné, en juin 2020, à 8 ans de prison ferme et à une amende de 500.000 DA, pour « faux et usage de faux, atteinte à corps constitué, détention d’arme à feu et de munitions de type IV », avait annoncé la radio nationale, citant un communiqué de la Cour de justice militaire. 

La même source a précisé que le tribunal militaire de Blida avait condamné, en première instance, le général Wassini Bouaza à la même peine de huit ans de prison ferme, alors que d’autres affaires dans lesquelles est impliqué l’ancien patron de la DGSI était toujours en cours d’instruction. 

Une troisième affaire, en relation avec la campagne présidentielle de 2019, est en cours d’instruction. Il est accusé d’avoir favorisé l’ex-ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et ce, au détriment des autres candidats. Il est ainsi poursuivi dans cette affaire d’“entraves à l’opération électorale”, “non-respect des consignes militaires” et “trafic d’influence”.

Il est aussi impliqué dans des faits liés à des campagnes de propagandes, en recourant à « des mouches électroniques » sur les réseaux sociaux, pour “discréditer le mouvement de contestation populaire”, “s’attaquer à des figures emblématiques du hirak ou à des personnalités politiques”, et également “diviser les rangs de ces derniers”.

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