Garde-à-vue de trois femmes à Mostaganem : “aucun dépassement enregistré”, selon le Procureur

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Garde-à-vue de trois femmes à Mostaganem :
Garde-à-vue de trois femmes à Mostaganem : "aucun dépassement enregistré", selon le Procureur
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Le Procureur près la Cour de Mostaganam a affirmé ce mercredi 26 août 2020 “qu’aucun dépassement n’a eu lieu contre trois femmes durant leurs gardes-à-vues au siège de la Sûreté nationale”, affirmant, dans un communiqué relayé par l’APS, que “toutes les allégations sont fausses”.

A Mostaganem, des manifestants, arrêtés vendredi 21 août ont été relâchés en attendant leur procès le 20 septembre prochain. Ils sont accusés « d’attroupement non autorisé ». Trois femmes figuraient parmi les détenus. Elles ont affirmé, à leur relâchement, avoir passé la garde-à-vue “avec les hommes”, avoir “été déshabillées”, “privées de leurs hijab”, rajoutant que “la hogra est toujours présente”.

Les trois femmes, Beldjilali Hasnia, Hanane Bechekat et Fatma Benameur ont été convoquées ce mercredi, a annoncé lus tôt dans la journée le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Une information confirmée par le Procureur, qui a affirmé “s’être déplacé sur les lieux, effectué les investigation nécessaires puis convoqué les trois personnes pour rétablir les faits”.

Le communiqué fait alors savoir que le lieu de la garde-à-vue comportait 4 cellules. “Le nombre de détenus était 11 ce jour-là. En mettant les trois concernées par les fausses allégations dans une cellule, les 3 autres suffisaient pour accueillir les 8 détenus restants.

Le Procureur a rajouté que “les cellules sont aussi sous surveillance caméra et les enregistrements durant la période de garde-à-vue nient toutes ces allégations.

Le Procureur a rajouté dans le même communiqué que “la fouille des hommes ou des femmes sous surveillance est une procédure qu’impose la nécessité de conserver la sécurité des détenus, appliquée dans tous les pays. La procédure implique d’enlever aux personnes concernées leurs ceintures, hidjabs et tous les objets pouvant être utilisées pour se blesser”.

“Les trois femmes ont bénéficié de toutes leurs droits durant la garde-à-vue, dont la visite familiale, l’appel téléphonique et la visite médicale.

Le Procureur conclut que “les trois femmes n’ont pas été placées dans la même cellule que les hommes, n’ont pas été frappées, maltraitées ou subi une quelconque pression”.

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