Fethi Gherras, coordinateur national du MDS, placé sous mandat de dépôt

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Fethi Gherras, coordinateur national du MDS, placé sous mandat de dépôt
Fethi Gherras, coordinateur national du MDS, placé sous mandat de dépôt
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Arrêté la veille, le coordinateur national du Mouvement Démocratique et Social, Fethi Gherras, a été placé sous mandat de dépôt ce premier juillet 2021 par le juge d’instruction du tribunal de Bainem, selon le Comité nationale pour la libération des détenus (CNLD).

Après présentation de Fethi Ghares devant le procureur du tribunal de Bainem (Bab El Oued) ce 1 Juillet 2021, il ce dernier a transmis son dossier devant le juge d’instruction du même tribunal qui l’a placé sous mandat de dépôt.

“Le domicile familial de Fethi Gherras a fait l’objet d’une perquisition.

Dans une vidéo filmée par Messaouda Chabbalh et diffusée sur les réseaux sociaux, celle-ci indique que le domicile familial a fait l’objet d’une perquisition.

Cette information a été également relayée par le comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Ce dernier indique que Fethi Gherras a été arrêté chez lui à Gué de Constantine. « Après son arrestation par des éléments en civil, il a été embarqué au commissariat 5 ème (Bab El Oued) », indique le CNLD. « Les policiers l’ont ramené à nouveau chez lui avec ordre de perquisition. Sa maison perquisitionnée et fouillée par les éléments qui l’ont embarqué à nouveau vers une destination inconnue. », ajoute-t-on de même source.

A noter que Fethi Gherras a été interpellé à plusieurs reprises depuis le début de l’année en cours lors des manifestations du vendredi.

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1 commentaire

  1. Le coordinateur du Mouvement démocratique et social (MDS), Fathi Gherras, a condamné, les propos du Consul marocain à Oran, qui avait déclaré mercredi, que l’Algérie est un pays ennemi.
    « Ces propos constituent une fuite en avant des autorités marocaines qui, à défaut de pouvoir venir en aide à leurs ressortissants coincés en Algérie à cause de la pandémie du coronavirus, tentent de mettre cette carence sur le dos des autorités algériennes pour ne pas subir les foudres de leurs concitoyens », a assuré le responsable politique. Mais, ajoute M. Gherras, ce n’est que peine perdue et les propos du représentant marocain ne peuvent, aucunement, altérer les relations fraternelles et solidaires entre les deux peuples frères, qui luttent chacun de son côté pour son émancipation sociale, ses droits et pour la liberté et surtout pour la construction du Grand Maghreb, tant souhaité par les peuples de la région pour vivre en harmonie dans un ensemble géographie soudé, y compris avec le Sahara occidental qui lutte pour son indépendance depuis années maintenant.

    Hocine Ait Ahmed -Allah irrahmou – disait ceci :
    ” Les luttes anti- coloniales ont abouti à des libérations inachevées. La liberté conquise de haute lutte par les peuples ne s’est pas inscrite dans des Etats, des institutions et des textes capables de les mettre à l’abri des forces hostiles à l’émancipation des peuples, des sociétés et des individus.
    C’est la part confisquée de démocratie, de liberté, de souveraineté, de citoyenneté, de justice et d’égalité devant la loi dans la construction d’un véritable Etat de droit qui a troublé les lendemains des indépendances.
    Et c’est cette part de liberté confisquée qui revient périodiquement, portée par de nouvelles générations, pour affirmer, haut et fort, que sans liberté des individus et des peuples il n’ya ni indépendance ni souveraineté nationale, ni développement économique, politique et social.
    Ce qui est sacré, ce n’est plus seulement le sang déjà versé, c’est aussi la construction d’un système politique qui rende sacrée la préservation du sang des algériens. Et cela ne sera possible que dans le cadre d’un Etat de droit, construit précisément par les gens pour respecter et faire respecter le droit des gens.
    Il serait léger de croire qu’il suffirait de dissoudre des institutions ou des partis pour que sortent de leurs décombres d’autres institutions et d’autres partis tous prêts pour un usage démocratique.”
    Hocine Ait Ahmed est mort mais ses messages restent .

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