Le dramaturge, réalisateur, acteur et metteur en scène Mohamed Hilmi, est décédé ce 5 janvier à l’âge de 90 ans, a annoncé la radio nationale. De son vrai nom Brahimi Mohamed Améziane, l’artiste est, sans conteste, celui qui a marqué marqué plusieurs générations d’algériens mais aussi la vie culturelle du pays.
Mohamed Hilmi nous quitte ainsi à quelques jours de la date de son anniversaire le 15 février où il aurait eu 91 ans. Le parcours du défunt est jalonné de réalisations à la fois radiophoniques, télévisuelles mais aussi théâtrales.
Pour beaucoup d’Algériens, Mohamed Hilmi est une légende du monde de la culture. Sa carrière artistique débute à ses dix-sept ans, lorsqu’il il assiste à un sketch Diviser pour régner dans lequel feu Hassan El-Hassani excellait le rôle de Nâainâa.
À 13 ans, il quitte son village natal Azzeffoun pour s’installer à Alger. En 1947, il joue un rôle dans la pièce Ould Ellil. Mahieddine Bachetarzi lui attribuer, à partir de là, des petits rôles. en 1949, Mohamed Hilmi rejoint Rédha Falaki à la radio. Il écrit même une pièce radiophonique pour la chaîne kabyle qu’il interprétera avec Cheikh Nourddine et Abder Isker. En 1950, il renoue avec les planches.
Après l’indépendance, il est l’auteur de nombreux sketches qui utilisent la chansonnette et s’impose comme le maître incontesté des comédies musicales. Il se lance ensuite dans la réalisation de téléfilms, courts et moyens métrages : Chkoune Yassbag, El Ghoumouk, Ec Chitta, Matfahmine, Listihlak etsurtout l’Après-pétrole (1986). En 1993, il signe ses feuilletons, EI Ouelf Essaib et démocracirque.
Il prêtera main-forte à de nombreuses jeunes générations d’acteurs du monde culturel algérien. Il sera aussi à parmi les fervents défenseurs des droits d’auteurs des artistes et un des des plus brillants représentants de l’ONDA à l’internationale.
Mohamed Hilmi sera inhumé cet après midi au cimetière de Sidi M’hamed, à Alger, après la priére d’El-Asr.
Il est parti un pan de la culture algérienne , Hilmi ira rejoindre son frère en ce monde où Dieu leur réserve des places au paradis. Que se passe t il pour notre culture et notre sport qui se dépérit en perdant les plus bel hommes et femmes qui nous quittent sans nous avertir . L’Algérie meurt à petit feu , sans que ses dirigeants n’assurent la relève.
Condoléances à toute sa famille et à la famille artistique.