La DGSN enregistre un autre décès dans l’enceinte de l’une de ses sûretés nationales. C’est à Oran qu’un homme, interpellé par la police, est décédé “à l’entrée de la 4e sûreté urbaine” suite à des “difficultés respiratoires”, ont fait savoir les services de la sûreté de la wilaya dans un communiqué.
L’individu, âgé de 38 ans, a été appréhendé lundi soir, à 19H15, précise-t-on, en compagnie d’un autre, âgé de 42 ans, pour une affaire de trafic de psychotropes et de stupéfiants.
Devant l’entrée du siège du commissariat, l’individu a été pris de difficultés respiratoires. La protection civile et des urgences ont été alertés mais son décès a été constaté à l’arrivée d’un médecin, rajoutent les services de la Sûreté d’Oran.
Le procureur de la République du tribunal d’El-Othmania s’est déplacé en compagnie du médecin légiste pour constatation des faits. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cet incident, ajoute elle.
Il ne s’agit pas de la seule personne dont le décès est lié à la Sûreté, durant des interpellations ou dans l’enceinte d’un poste de police. A Oran même, Bilal Kheloufi, 30 ans, est décédé dans un commissariat. Le Procureur près le tribunal d’Oran, qui avait ordonné la mise en détention provisoire de deux éléments de la Sûreté pour avoir “falsifié un procès-verbal” et tenté de “brouiller les circonstances d’un crime”, a conclu, à l’issue de l’enquête, qu’il s’agissait d’un suicide.
A Annaba, un homme de 28 ans, soupçonné d’être impliqué dans le trafic de drogue, est décédé après avoir reçu une balle en caoutchouc durant une interpellation.
Un chanteur de rap, Abdelhadi Mousli, est décédé en aout dans un hôpital de la capitale après 5 jours de coma. Selon un communiqué de la DGSN, il “s’est blessé de manière mortelle” dans un commissariat à El Kouba.
