Crises en Libye, Syrie et Yémen, Alger dénonce les ingérences

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Crises en Libye, Syrie et Yémen, Alger dénonce les ingérences
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Les crises en Syrie, en Libye et au Yémen sont en discussion au 31ème sommet arabe d’Alger. Elles doivent être portées dans “La Déclaration d’Alger” qui va être lue à la fin des travaux de ce sommet.
Le président Abdelmadjid Tebboune a, lors de l’allocution d’ouverture du sommet arabe, mardi 1 novembre, évoqué les crises qui perdurent en Libye et en Syrie depuis 2011 et au Yémen depuis 2014. Des crises toujours “en quête de solutions”.


“Depuis cette tribune, j’invite toutes les parties internes, régionales et internationales à faire prévaloir la voie du dialogue inclusif et de la réconciliation nationale, loin de toute ingérence dans les affaires internes, afin de parvenir aux solutions politiques, pacifiques et consensuelles. Des solutions à même de permettre aux peuples de ces pays de disposer de leur avenir et de réaliser leurs aspirations légitimes à la liberté et la dignité et de préserver leur souveraineté, leur unité et l’intégrité de leurs territoires”, a déclaré le chef de l’Etat
Et d’ajouter : “L’espoir est toujours de mise que nous puissions faire preuve de sagesse et de clairvoyance pour se réapproprier la définition des moyens susceptibles d’éviter l’effusion de sang et d’unifier les rangs arabes”.


“Faire preuve de souplesse”

Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue, a, pour sa part, appelé les différentes parties libyennes à faire preuve de “souplesse” pour arriver à une solution politique à la crise. “Le monde arabe vient de traverser une décennie très pénible. Certains pays arabes vivent actuellement des situation qui menacent non seulement leur stabilité mais aussi leur existence même”, a-t-il prévenu. Il a plaidé pour qu’une solution soit trouvée pour la crise en Syrie à partir d’une approche arabe.


Par ailleurs, le président Abdelmadjid Tebboune a plaidé pour une réforme “diligente, radicale, profonde et exhaustive” de l’action arabe commune qualifiée de “nécessité impérieuse”  pour que “la Ligue puisse accomplir le rôle qui lui est dévolu pour relever les défis et s’adapter aux derniers développements survenus sur les scènes régionale et internationale”.


“Associer le citoyen arabe”

“Pour ce faire, il convient de focaliser les efforts sur le citoyen arabe, autour duquel doit graviter toute action collective, en l’associant comme acteur agissant participant à la définition de l’action arabe commune. De même qu’il convient de garantir un environnement motivant, à travers l’exploitation du Fonds monétaire arabe (FMA) et des fonds arabes existants pour apporter aide et assistance aux pays qui en ont le plus besoin. Il sied, également, de permettre aux jeunes compétences arabes nombreuses de prendre l’initiative, d’innover et de participer à conforter toute orientation vers l’intégration arabe”, a souligné Tebboune.


Ahmed Aboul Gheit a, de son côté, déclaré que la Ligue arabe continue de requérir tout le soutien nécessaire pour l’aider à remplir sa mission. “Ce soutien se traduit par le versement de contributions en fonction des quotas établis pour chaque pays, ou par une participation active à ses actions qui portent sur les différents domaines et les divers aspects des activités qu’elle organise»”, a-t-il souligné. Il a estimé que le sommet arabe représente actuellement “le mécanisme le plus efficace” de l’action arabe commune, dans la mesure où “il établit son cadre réglementaire, précise la vision dans laquelle elle évolue et fixe les objectifs stratégiques”. 

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