Crise entre l’Algérie et le Maroc : la France appelle au «dialogue» pour la «stabilité» régionale

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Crise entre l'Algérie et le Maroc : la France appelle au «dialogue» pour la «stabilité» régionale
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La France a appelé mercredi 25 août l’Algérie et le Maroc à revenir à une logique de « dialogue » dans l’intérêt de la « stabilité«  au Maghreb.

Paris « reste naturellement attachée à l’approfondissement des liens et au dialogue entre les pays de la région, pour en consolider la stabilité et la prospérité », a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué.

« L’Algérie et le Maroc sont deux pays amis et deux partenaires essentiels de la France », a-t-il également ajouté.

L’Algérie a annoncé mardi la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc voisin, après des mois de tensions exacerbées entre ces deux pays du Maghreb aux relations traditionnellement difficiles, notamment sur l’épineux dossier du Sahara occidental.

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1 commentaire

  1. Que dirait Abdelhamid Mehri -Allah irrahmou- de l’actualité dangereuse dans laquelle se retrouve le pays ? Rien qu’il n’a déjà dit et redit. Il suffit de revisiter quelques textes pour découvrir que ses inlassables avertissements et mises en garde contre l’immobilisme, l’autoritarisme et l’exclusion sont d’une brûlante actualité.
    Mehri, en homme qui a vécu se sentait tenu de transmettre ce qu’il avait appris tout au long d’une carrière au service de l’Algérie et de son peuple. Et dans les nombreuses rencontres que les journalistes ont eu le privilège d’avoir avec cet intellectuel de la Révolution Algérienne, revient une idée force qui fait étrangement écho – ou contrepoids – à l’arrogante tirade de Karl Rove : « Si tu ne veux pas être changé par les autres, il faut que tu changes par toi-même .En clair, il nous appartient, à nous, de changer notre réalité pour nous adapter à un monde qui change tout en restant attachés aux valeurs fondatrices du combat national pour la Liberté.
    Mais l’Algérie baigne dans une sorte de « moins disant » général où les meilleurs sont poussés à aller voir ailleurs et où les plus abjectes servilités sont généreusement branchées sur les pétrodollars de la rente. En février 2011, Mehri était sidéré de l’indigence analytique du régime algérien à propos des changements en Tunisie et en Egypte. Le « grand » esprit bureaucratique avait décrété que ces transformations ne signifiaient rien pour l’Algérie. « Le régime en minimise l’importance et en nie les grandes significations politiques au prétexte que les manifestants, chez nous, n’ont formulé aucune revendication politique. L‘aspect le plus incongru de cette lecture et de cette analyse est qu’ils renvoient à l’image d’un médecin qui attendrait de ses malades qu’ils décident de la prescription d’un remède ! ». Pourtant, prévient Mehri, ce qui est commun entre l’Algérie, la Tunisie, l’Egypte « ne se limite pas à la vague tragique de recours aux suicides par le feu, il est encore plus profond et plus grave. Ce qui est commun est la nature même des régimes. ».A méditer .
    Tout ce que pouvaient nous apporter les messages de ces grands hommes à l’image de Mehri et Ait Ahmed doit nous remettre sur les rail d’une Algérie qui se révèle libre , indépendante et réconciliée avec ses enfants.

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