Création du laboratoire algérien sur les recherches théâtrales

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Création du laboratoire algérien sur les recherches théâtrales
Création du laboratoire algérien sur les recherches théâtrales
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Un laboratoire sur les expériences et les recherches théâtrales vient d’être crée. Une réunion a eu lieu cette semaine au siège du Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA) à Alger pour lancer ce projet. Le laboratoire, qui sera installé au niveau de la salle Hadj Omar au TNA, sera animé par des personnalités académiques et artistiques du 4e art dont le metteur en scène Mohamed Cherchal et le directeur de l’Institut Supérieur des métiers et arts de spectacle et d’audiovisuel (ISMAS), Mohamed Boukeras.

L’action du laboratoire se fera à travers une coopération étroite scientifique et artistique entre le TNA et l’ISMAS, une manière de lier la pratique à la théorie et d’explorer de nouvelles expériences scéniques et dramatiques en Algérie. C’est aussi un moyen de créer et de faire de la recherche sur de nouvelles formes esthétiques et artistiques au théâtre. Le laboratoire plancherait aussi sur les problématiques du public et du théâtre en société.

Selon les initiateurs du projet, le laboratoire peut solliciter des chercheurs et des enseignants d’universités algériennes ou étrangères à titre consultatif. Comme, il peut constituer des cellules de recherche sur des thématiques précises liées à cet art vivant. Il s’agit aussi de faire des recherches sur les nouveaux espaces de représentation en dehors du théâtre à l’italienne (théâtre en salle). Le théâtre de rue et les espaces non conventionnels seront explorés.

Il est question aussi de “mettre à l’épreuve” des comédiens dans des expériences liant la recherche académiques à l’action scénique. L’actorat est un des thèmes qui seront étudiés en profondeur par ce laboratoire, le premier du genre dans l’histoire du théâtre en Algérie. Toutes les écoles et les expériences théâtrales seront analysées et étudiées en vue d’inscrire le quatrième art algérien dans une optique futuriste, de sortir des schémas anciens de représentations sur scène et d’adopter de nouvelles formes d’expression dramatique.

“Economie culturelle”

Sur un autre chapitre, un atelier sur la réforme du théâtre a été créé au niveau du ministère de la Culture et sera chapeauté par le journaliste et dramaturge H’mida Layachi.

“Le théâtre est un art populaire et élitiste qui ne saurait s’éloigner de la société et des milieux intellectuels. La politique théâtrale doit être fondée sur des notions économiques à même de garantir à cet art et aux gens du théâtre un certain confort financier, tout en contribuant à l’essor de l’économie culturelle”, a souligné Malika Bendouda, ministre de la Culture, lors de l’installation des membres de l’atelier. Elle a évoqué le soutien pour la création de coopératives théâtrales privées notamment dans les villes.

L’atelier de théâtre sera animé par plusieurs professionnels de la scène dont les metteurs en scène Ziani Chérif Ayad et Omar Fetmouche, les comédiens et metteurs en scène Abdelkader Djeriou et Haidar Benhassine, le directeur de l’ISMAS et critique Mohamed Boukeras, le directeur du TNA Mohamed Yahiaoui, les universitaires et critiques Djamila Mustapha Zegaï et Hassan Tlilani, la directrice du développement des arts au ministère de la Culture Nabila Rezaïg et le critique Boubakeur Sekini.

Malika Bendouda a annoncé par ailleurs que les directeurs des théâtres régionaux seront liés par des “contrat-performance” pour améliorer la gestion de ces espaces culturels.

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