Coronavirus: Benbouzid dément la détection du variant anglais en Algérie

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Le variant anglais du coronavirus n’a pas été détecté en Algérie. Des affirmations du ministre de la Santé, Abderahmane Benbouzid, ce jeudi 25 février 2021, qui interviennent après un article du quotidien El Watan, faisant état du dépistage, par l’Institut Pasteur, de deux contaminations par ce variant à Alger.

Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien El Watan affirme que deux cas ont été détectés le weekend dernier par l’Institut Pasteur. Il s’agit d’une détection réalisée à l’issue “de nombreux séquençages des échantillons lancés dans le cadre des investigations et de la surveillance du virus au niveau de l’unité à Sidi Fredj, qui dispose de deux séquenceurs”.

La première victime est une jeune infirmière exerçant à l’hôpital psychiatrique de Chéraga, à Alger. Elle a été testée positive au variant anglais et placée en isolement. La seconde victime est un jeune homme qui a été prélevé au niveau de l’IPA, où il s’est rendu pour faire son test PCR. “Les deux personnes ont pu avoir le temps de contaminer des personnes de leur entourage”, poursuit El Watan, citant “une source bien informée”.

Benbouzid dément la détection du variant anglais

Le ministre de la Santé s’exprimait ce matin lors d’une conférence sur la stratégie algérienne de lutte contre la pandémie de Covid-19, à Alger. Il a affirmé que l’Algérie n’a enregistré aucun cas de contamination par le variant anglais du coronavirus. Accompagné par le DG de l’Institut Pasteur, Fawzi Derrar, il a fait savoir que des séquençages sont régulièrement effectués à partir des tests PCR réalisés sur des patients.

Abderahmane Benbouzid a nié la détection d’une mutation, aujourd’hui, soit 5 jours après la date de la détection des deux cas évoqués par le quotidien El Watan.

Dans une interview à TSA, le DG de l’Institut Pasteur Algérie a préféré se montrer prudent, évitant d’écarter radicalement l’absence du variant britannique en Algérie. La même attitude a été adoptée ce jeudi, lors de la conférence de presse, se contentant d’expliquer que des opérations de séquençages sont menées en plus des tests PCR.

Toutefois, il n’a pas confirmé les informations publiées par El Watan, dont les faits remonteraient à plusieurs jours.

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