Cour d’Alger: 10 ans de prison ferme requis contre Ould Abbes et 8 ans contre Saïd Barkat

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La Cour d'Alger a confirmé ce 13 décembre les peines prononcées en première instance contre les deux anciens ministres dela solidarité; Djamel Ould Abbes et Said Barkat
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Le parquet général près la cour d’Alger a requis ce 07 décembre une peine de dix (10) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre , Djamel Ould Abbes, et une peine de huit (8) ans de prison ferme contre, Saïd Barkat.

Les deux anciens ministres de la Solidarité nationale sont jugés en appel pour “dilapidation et détournement de deniers publics”, “conclusion de marchés en violation de la législation” et “abus de fonction”. Le Tribunal de Sidi M’hamed les avait condamné, en première instance, à des peines respectives de 8 ans et 4 ans de prison ferme avec une amende d’un (01) million de dinars chacun.

“Un crime établi”

Dans son réquisitoire, lors de l’audience du procès en appel des anciens ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbes et Saïd Barkat, et leurs coaccusés, le Procureur général a précisé que le crime commis par les deux accusés était “établi”. Aussi, a-t-il requis “une peine de dix (10) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre Djamel Ould Abbes et une peine de huit (8) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre Saïd Barkat”.

Le Procureur général a également requis une peine de cinq (5) ans de prison ferme et une amende d’un (1) million de DA contre l’ancien secrétaire général du ministère de la Solidarité nationale, Bouchenak Khelladi, et des peines allant de quatre (4) à cinq (5) ans de prison ferme et une amende de 500.000 DA contre les autres coaccusés, avec la confiscation de tous les biens provenant du crime.

La séance du matin du procès a été ponctuée par l’audition des accusés mis en cause dans l’affaire de détournement et de dilapidation de deniers publics, dont des membres d’associations nationales, à l’instar de l’Organisation nationale des étudiants algériens (ONEA) et l’Union médicale algérienne (UMA), et des fonctionnaires impliqués dans le retrait de différentes sommes d’argent en faveur d’organisations associatives présidées par Djamel Ould Abbes, alors qu’il occupait le poste de ministre de la Solidarité nationale.

Pour sa part, l’avocat du ministère de la Solidarité nationale a demandé “l’indemnisation” du ministère pour les pertes financières induites par le financement de 4 associations nationales, sous le couvert de la solidarité, ajoutant que ces associations “ont bénéficié de budgets importants d’un montant global de 1800 milliards de centimes”.

Le recours du ministère aux associations “est inacceptable”, et ne revêtait aucun caractère urgent comme voudraient le faire croire les accusés dans leurs déclarations, a-t-il observé.

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