Commerce: Alger appuie “la redynamisation” de Zone de libre-échange continentale africaine

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Alger considère la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)  comme une étape cruciale vers “la réalisation de l’intégration économique africaine”.


Le 17ème sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur l’industrialisation de l’Afrique, sur la diversification économique et sur la ZLECAF a pris fin vendredi 25 novembre, à Niamey, au Niger. L’Algérie était représentée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane. Lors d’une séance à huis clos sur la ZLECAF, dans le cadre des travaux de ce sommet, l’Algérie a, selon l’agence APS, réaffirmé son engagement en faveur des objectifs de “complémentarité et d’intégration en Afrique”, considérant la création de la ZLECAf comme “une étape cruciale vers la réalisation de l’intégration économique” en Afrique.


Pour Alger, l’entrée en vigueur de cette zone “reflète la forte volonté politique des Etats africains” en faveur de “la consécration effective de l’Agenda africain de développement 2063 et ses projets pionniers, en vue d’atteindre son premier objectif : une Afrique prospère reposant sur un développement inclusif et durable”.
L’Algérie rappelle que la ZLECAF  est l’une des plus grandes zones de libre-échange au monde “avec un marché de plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2.500 milliards de dollars”.


“Couloirs économiques”


” L’Algérie a soutenu le renforcement des couloirs économiques dans notre région et a participé d’une manière permanente et qualitative à toutes les réunions consacrées à la redynamisation de la ZLECAF. Cela s’inscrit dans le cadre de l’effort commun visant à réaliser les aspirations de nos peuples quant à cet accord. Un accord qui devra permettre d’augmenter le taux de commerce inter-africain, estimé actuellement à près de 15%, à des niveaux dignes de nos capacités et de nos aspirations”, est-il soutenu.


“Outre la création d’un marché africain qui assure une libre circulation des marchandises entre les pays et d’instaurer, par la suite, une union douanière et un groupe économique africain à l’horizon 2028 à même de concurrencer les autres blocs économiques internationaux.  Notre sommet intervient dans une conjoncture internationale spécifique dont les répercussions nous obligent à adhérer, plus que jamais, à un processus plus sérieux pour la redynamisation de nos outils économiques”, est-il ajouté.


Le sommet de Niamey est vu comme “une bonne initiative” offrant l’opportunité de “concrétiser des approches et des initiatives efficaces qui aboutissent aux meilleurs moyens pour la mise en œuvre de l’accord sur la ZLECAF, cela passe à travers une mise en œuvre efficace de ses outils opérationnels, la libération du commerce et des services, la mise en place des règles de la concurrence, le règlement des conflits et la protection de la propriété intellectuelle”.


“Réaliser des projets structurants”


“L’Algérie qui a engagé plusieurs réformes économiques demeure pleinement convaincue de la nécessité de soutenir les politiques économiques visant à hisser le taux de croissance industrielle et de diversification économique dans les pays africains en faveur de la ZLECAF”, est-il noté avec une plaidoyer pour le développement  des infrastructures africaines.


“Il s’agit de réaliser des projets structurants, mettre en place un environnement logistique idoine pour le trafic des marchandises, des services et des contacts et réduire les coûts des transports et des investissements”, est-il expliqué.


La ZLECAF est, pour rappel, entrée en vigueur en janvier 2021. A l’époque, l’Afrique luttait, comme le reste du monde, contre la pandémie de Covid 19, ce qui a freiné le développement de ce projet.


“Depuis l’adhésion de l’Algérie à la ZLECAF, nous œuvrons à lever quelques entraves, notamment en ce qui concerne les règles d’origine et les règles d’intégration dans les différentes industries”, a précisé Aïmene Benabderrahmane à la presse. Il a indiqué que l’Algérie a présenté lors du sommet de Niamey sa vision concernant les dossiers importants relatifs à l’intégration africaine.


Appui à “l’industrialisation en Afrique”


Il a parlé, lors d’une allocution au sommet, de l’entière disposition de l’Algérie et de son engagement à adhérer aux démarches communes ainsi que son appui au renforcement de l’industrie et de l’industrialisation en Afrique afin “d’atteindre les plus hauts niveaux d’intégration, en concrétisation des objectifs majeurs tracés par les fondateurs de notre organisation panafricaine”.


Aïmene Benabderrahmane a évoqué, selon l’agence APS, “le rôle essentiel” des Petites et moyennes entreprises (PME) dans le domaine de l’industrie, soulignant l’importance de “leur accorder le soutien et l’appui nécessaires et d’améliorer leurs capacités concurrentielles”.


Il a appelé à la mise en place d’un nouveau modèle économique et à l’élaboration d’une stratégie industrielle globale, “en vue d’atteindre une industrie efficiente et une économie forte, intégrée et cohérente qui lui assure une place dans les chaînes de valeurs régionales, continentales et africaines”. 

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