Chronique de la CAN : pour un carré en or

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Chronique de la CAN: Pour un carré en or
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Les quarts de finale de la 33eme CAN nous offrent quatre affiches alléchantes. Desquelles sortira le carré d’or qui animera cette fin de coupe d’Afrique. Deux équipes, et pas des moindres, répondent particulièrement présents. En 2019 le Sénégal et la Tunisie étaient également de la partie en quart de finale.

Une régularité qui en dit long sur ces deux nations en matière de football. La Tunisie d’abord, qui profite de la bonne santé de ses clubs en coupes africaines. Et la qualité des joueurs qui composent sa sélection. Le Sénégal de Aliou Cissé, n’est pas sans nous rappeler la déception de Belmadi et son groupe champion en 2019. La comparaison s’arrête là.

Le Sénégal, malgré un visage décevant, reste toujours en course au sacre final. Les sénégalais prient pour que cette fois ci sera la bonne. Égypte-Maroc sera incontestablement la grosse affiche des quarts. Explosive. La confrontation nord-africaine sera à suivre. À la loupe. Celui qui en sortira vainqueur deviendra de fait un sérieux prétendant au titre.

Les derbys nord-africain ont toujours pris des proportions exacerbées. Et la passion dépasse souvent le cadre du football. Le Cameroun qui semble se diriger, imperturbablement, vers la victoire finale, chez lui, devrait écarter la Gambie.

Les scorpions, qui arrivent à ce niveau de la CAN pour la première de leur histoire, n’auront plus rien à perdre. D’où leur dangerosité. Mais passé cet écueil, difficile d’imaginer que le trophée puisse échapper aux Lions indomptables. 

Tunisie-Burkina Faso sera une confrontation indécise. Piège par excellence. Tant les deux formations ont des arguments à faire valoir. Le Sénégal, enfin, rencontrera la virevoltante Guinée équatoriale. Fidèle à son parcours, cette dernière devrait donner du fil à retordre au vice-champion d’Afrique.

Samedi et dimanche on sera dans le dur. Des confrontations chaudes en perspectives. La CAN Camerounaise nous a montré que l’indécision était le maître mot des matchs. Que le terrain a sa propre logique. Qui est loin d’être celles des stats. 

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