Chronique de la CAN: Douala comme catalyseur

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Chronique de la CAN: Douala comme catalyseur
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Les algériens auront été maudits durant tout ce premier tour de la CAN. Avec deux défaites, un nul, quatre buts encaissés et un seul but marqué, le bilan est pour le moins négatif. D’autant plus que cette équipe nationale était partie au Cameroun avec les plus grandes des ambitions. Faire au minimum honneur à son rang.

C’est assurément la grande surprise de cette CAN. Avec bien évidemment l’élimination du Ghana. Rares auront été les observateurs qui auraient parié sur cette déroute des Verts d’entrée. Et cette partition maigre produite par Bounedjah et ses coéquipiers.

Les Algériens ont paru comme étant impréparés à cette compétition qui possède ses caractéristiques à maîtriser. L’équipe nationale avait montré déjà des signes avant-coureur d’un essoufflement. Visible notamment durant la rencontre face au Burkina Faso à Blida en novembre. C’est là que le staff technique aurait dû faire des corrections.

La coupe arabe jouée dans un contexte différent, des conditions et une composante autres est venue brouiller l’analyse froide concernant une sélection qui a baissé d’un cran depuis la CAN égyptienne.

La campagne de Douala, restera probablement l’une des prestations les plus médiocres des participations algériennes en coupe d’Afrique des Nations. Face à la Côte d’Ivoire, les Algériens ont paru un cran en dessous. Désorganisés avec un milieu de terrain complètement out.

Avec cette décevante déconvenue, Belmadi et son groupe n’ont plus le temps de faire de grands bilans. Cette élimination amère intervient à la veille du tirage au sort pour les barrages qualificatifs pour le mondial qatari. Il faudrait vite se remettre en selle et se préparer sérieusement pour ce grand rendez-vous prévu en mars. A ne pas rater.

Cette équipe nationale version Belmadi a largement les moyens de faire partie du gotha mondial en novembre prochain. Il faudrait vite tourner la page et tirer les enseignements qui s’imposent. Pour aller de l’avant.

La déroute de Douala n’en constituera que le catalyseur.  

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