Abderrahmane Benbouzid: « les hôpitaux publics manquent de gynécologues »

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Abderrahmane Benbouzid: "les hôpitaux publics manquent de gynécologues"
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Le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a reconnu, lors d’une intervention devant l’APN, jeudi 17 septembre, l’existence d’un manque de spécialistes dans les hôpitaux publics. « Les hôpitaux publics manquent de spécialistes en gynécologie-obstétrique. C’est un problème constaté dans la majorité des établissements hospitaliers de la santé publique au niveau national. Cette situation est liée au fait que la plupart des ces spécialistes se dirigent vers le secteur privé », a-t-il constaté.

Selon lui, il n’existe que 900 gynécologues dans les hôpitaux publics contre plus de 1.600 pour le secteur privé. Il a annoncé que l’Algérie enregistre annuellement près d’un million de nouvelles naissances, ce qui peut compliquer la situation. Le manque de gynécologues dans les hôpitaux de certaines wilayas a été parfois à l’origine de drame en raison du transport des femmes enceintes entre plusieurs secteurs sanitaires dans des conditions pénibles.

Inspections dans les hôpitaux

Par ailleurs, le ministre de la Santé a chargé des équipes de l’Inspection générale de son département d’effectuer des contrôles dans les structures de santé privées et publiques. Il s’agit, selon un communiqué du ministère, de s’enquérir de la qualité des services fournis aux citoyens en matière d’accueil et de prise en charge des malades, de gestion des urgences, d’hygiène et de maîtrise de la gestion et de la maintenance des équipements médicaux « pour optimiser leur utilisation et assurer les meilleures conditions de travail au profit des professionnels de la santé ».

Des citoyens se sont plaints dernièrement de mauvaises conditions d’accueil dans des hôpitaux publics surtout la nuit.

Enfin, Abderrahmane Benbouzid a annoncé, devant les députés, le début du dégel de projets d’hôpitaux dans certaines wilayas sans fournir de détails. Des projets suspendus en raison de la politique d’austérité adoptée par le gouvernement depuis 2014 en raison de la chute des recettes pétrolières.

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