L’avocat Abderraouf Arslan placé en détention provisoire à Tébessa

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L'avocat Abderraouf Arslan placé en détention provisoire à Tébessa
L'avocat Abderraouf Arslan placé en détention provisoire à Tébessa
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Un avocat, Abderraouf Arslan, membre du comité de défense des détenus du Hirak, a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Tébessa, mercredi 26 mai 2021, a annoncé le Comité national pour la Libération des détenus (CNLD). L’Union Nationale des Ordres des Avocats (UNOA) a annoncé son intention de constituer un collectif de défense.

L’avocat, agréé par la Cour Suprême et le Conseil d’Etat, a été écroué avec trois autres personnes, à savoir Aziz Bekakria, Redouane Hamidi et Azeddine Mansouri.

Le CNLD explique que Aziz Bekakria a été arrêté le jeudi 20 mai 2021 par la Gendarmerie nationale et placé en garde à vue depuis cette date-là. Redouane Hamidi et Azeddine Mansouri arrêtés puis relâchés, ont été convoqués pour hier, mercredi 26 mai 2021, avec Me Abderraouf Arslane, avant d’être placés en détention provisoire.

Ni les confrères de Me. Arslan ni le CNLD n’ont donné plus de détails sur les raisons de son arrestation et les chefs d’inculpation retenus contre lui.

Un collectif de défense pour Abderraouf Arslan

L’Union Nationale des Ordres des Avocats dans la soirée du même jour avoir tenu une réunion à 18H30, suite à la mise en détention provisoire de Me. Arslan.

Le conseil de l’UNOA a ainsi décidé de « poursuivre les procédures légales à commencer par l’appel » contre la décision du juge d’instruction, de constituer un collectif de défense pour étudier le dossier et préparer les procédures nécessaires, en informant le SG de l’UNOA de l’évolution de la situation.

En février dernier, un autre avocat, a été placé en détention provisoire. Il s’agit de Sid Ahmed Ouragh du Barreau de Blida, remis en liberté le mercredi 24 février 2021 pour être placé sous contrôle judiciaire. Sa mise en détention provisoire pour « outrage à magistrat » a suscité la colère de ses confrères. Ils se sont d’abord rassemblés, par quelques dizaines, devant la chambre d’accusation de la Cour de Blida pour exiger la remise en liberté de leur confrère.

Sa remise en liberté a été décidée après plusieurs jours de tension entre les avocats de plusieurs wilayas, qui ont entamé ds grèves illimités, et le Syndicat national des Magistrats.

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