Attar veut recentrer Sonatrach sur “ses métiers de base” et mettre fin à “l’éparpillement”

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Abdelmajid Attar, ministre de l'énergie (Capture d'écran)
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Recentrer Sonatrach sur ses métiers de bases, réduire les postes à l’étranger et les affectations “à droite et à gauche”, relancer l’investissement et engager des travaux de récupération… Abdelmadjid Attar a donné des éléments du programme fixé au groupe public Sonatrach.

La chute des prix du pétrole doublée de la pandémie du coronavirus réduiront les recettes pétrolières algériennes de près de 10 milliards de dollars cette année a indiqué, mardi, le ministre de l’énergie et des mines Abdelmadji Attar à la radio nationale. Si les recettes engrangées ont été de 33 milliards en 2019, elles ne seront que de 23 milliards en 2020.

Invité de la chaine 3 de la radio nationale, M. Attar a annoncé une prochaine réorganisation du fonctionnement de Sonatrach, “pour la focaliser sur ses métiers de base”. Estimant que le plus grande firme du pays s’est éparpillée dans des missions qui ne sont pas siennes, il juge qu’il est temps de réduire les coûts de fonctionnement et d’exploitation de son gaz et de son pétrole pour être compétitive sur le marché.

Réduire les postes à l’étranger et les affectations “à droite et à gauche”

Pour lui, il est aussi indispensable pour Sonatrach de réduire le nombre de ses postes à l’étranger ainsi que les affectations effectuées “à droite et à gauche” qu’il considère inutiles. Cependant, le groupe doit accroître sa présence en tant que compagnie pétrolière chargée d’aller découvrir et exploiter du pétrole et du gaz à l’international, à commencer, indique-t-il, par des pays en Afrique.

Faisant part de l’agressive compétitivité autour des produits énergétiques provoquée par l’arrivée sur les marchés du GNL Américain, le ministre de l’Energie juge qu’à ce niveau l’Algérie est obligée de s’adapter, en concluant, notamment, des contrats à moyen terme. Pour autant, ajoute-t-il, il n’est pas question de brader le gaz Algérien.

Evoquant la production de Sonatrach, M. Attar souligne qu’elle a accusé une baisse en raison des “énormes retards en matière d’investissements, de développement et d’amélioration des techniques de production, mais également du refus d’entreprendre des travaux de récupération dans une cinquantaine de petits gisements “qui peuvent, très rapidement, compenser la baisse de production du brut Algérien et qui, en outre, sont susceptibles d’intéresser les investisseurs étrangers.

Il est anormal, souligne-t-il, que des gisements de gaz découverts dans les années 50 et abandonnés par la firme Total, en 2014, soient laissés à l’abandon. On doit, déclare-t-il, “mettre le paquet” pour les exploiter aux fins d’augmenter notre production.

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